Un petit tour à la fête des Lumières de Lyon. Moment d'émerveillement et regard d'enfant face aux ballons multicolores de la place Bellecour, entre chiens et loups. La magie a opéré..
samedi 31 décembre 2011
La Fête des Lumières à Valence, 17 décembre 2011
vendredi 30 décembre 2011
Victoria Klotz et le ravissement des loups au château des Adhémar à Montélimar
Jusqu'au 22 janvier, la plasticienne Victoria Klotz expose au château des Adhémar. Cette jeune artiste installée dans les Pyrénées, qui avait présenté il y a deux ans ses "sentinelles", animaux perchés sur le rond-point du Teil (juste de l'autre côté du fleuve) dans le cadre du circuit d'art contemporain les "Sentiers du Rhône", propose cette fois une exposition complète mêlant installations, photos, vidéos, lectures.
La première oeuvre découverte est sans doute la plus belle. Au coeur de ce château empreint d'histoire, l'artiste a reconstitué les arbres d'une forêt de conte de fée, dont la sève rouge sang est un appel à la gourmandise: il s'agit d'un caramel glissant façon pomme d'amour.
Tel le chaperon rouge, le visiteur chemine au milieu de cette forêt intérieure avant de s'arrêter faire une halte auprès d'un cervidé. Une question le taraude: les loups du titre "le ravissement des loups" sont-ils dans les parages? De l'oeil humide de l'animal de plastique coule régulièrement une grosse larme. Larme qui peu à peu donne naissance à une flaque. Tristesse? Peur du loup ou simple évocation de la manière particulière dont ces animaux marquent leur territoire?
A côté de lui, un petit poste de radio diffuse en boucle la musique des contes d'Hoffmann d'Offenbach. Une fois l'escalier à vis franchi, le public peut être certain d'avoir momentanément échappé aux loups...
A qui l'oeuvre suivante est elle aussi dédiée. Il s'agit d'une installation au premier abord bien mystérieuse: une gigantesque hélice tourne, protégée et protégeant le public par un grand tulle. L'artiste explique qu'il s'agit là d'un outil utilisé pour faire fuir les fameux carnassiers au siècle dernier.
La dernière oeuvre est une installation photographique présentant des portraits de chasseurs. Si les chasseurs semblent prêts à faire usage de leur fusil, tous sont étonnamment endormis, ce qui les rend au mieux inoffensifs, au pire bien ridicules. L'animal aurait-il eu raison du chasseur? (et là on ne peut s'empêcher de penser à la chanson de Chantal Goya "ce matin/ un lapin / a tué un chasseur"... ) ou à la vision de St Hubert (un peu plus mystique...)
Une bien jolie exposition à la manière d'un conte de fée pour clôturer cette drôle d'année.
La première oeuvre découverte est sans doute la plus belle. Au coeur de ce château empreint d'histoire, l'artiste a reconstitué les arbres d'une forêt de conte de fée, dont la sève rouge sang est un appel à la gourmandise: il s'agit d'un caramel glissant façon pomme d'amour.
A côté de lui, un petit poste de radio diffuse en boucle la musique des contes d'Hoffmann d'Offenbach. Une fois l'escalier à vis franchi, le public peut être certain d'avoir momentanément échappé aux loups...
A qui l'oeuvre suivante est elle aussi dédiée. Il s'agit d'une installation au premier abord bien mystérieuse: une gigantesque hélice tourne, protégée et protégeant le public par un grand tulle. L'artiste explique qu'il s'agit là d'un outil utilisé pour faire fuir les fameux carnassiers au siècle dernier.
La dernière oeuvre est une installation photographique présentant des portraits de chasseurs. Si les chasseurs semblent prêts à faire usage de leur fusil, tous sont étonnamment endormis, ce qui les rend au mieux inoffensifs, au pire bien ridicules. L'animal aurait-il eu raison du chasseur? (et là on ne peut s'empêcher de penser à la chanson de Chantal Goya "ce matin/ un lapin / a tué un chasseur"... ) ou à la vision de St Hubert (un peu plus mystique...)
Une bien jolie exposition à la manière d'un conte de fée pour clôturer cette drôle d'année.
samedi 17 décembre 2011
Musique cuivrée, festive et contrebasse pour le dernier concert de l'année au Train-Théâtre
En première partie de soirée place aux sentiments avec Imbert Imbert. Le musicien nous a offert une escale dans son univers. Sa fidèle alliée, « Madame Imbert », sa contrebasse, a accompagné ses mots sur l’amour ou sur les maux du monde actuel.
mercredi 14 décembre 2011
La bouleversante L au Train-Théâtre
C’est une soirée qui a débuté à la manière d’un polar ou d’un roman noir. Bastien Lallemant a fait partager au public son exploration du côté sombre de l’âme humaine dans les chansons de son album « le Verger. » Il y est question d’empoisonneuse, de crime passionnel dans « filature » ou d’un homme « invisible. »
Entièrement vêtue de noir elle aussi, à l’exception des chaussures, hautes et rouge vif, d’un rouge sanguin qui tranche avec la lumière sourde de la scène, ses cheveux dorés encadrent son visage. L est son nom de scène. Celle qui a commencé en étudiant les chants du monde auprès d’une ethnomusicologue possède une voix au charme intemporel, douce, fragile et forte à la fois. Raphaële Lannadère, l’initiale dont on parle beaucoup, a déjà séduit Brigitte Fontaine, remporté de nombreux prix, fait l’unanimité du côté de la presse, elle est aussi disque d’or… et a sans aucun doute encore séduit le public nombreux ce mardi soir.
Interprétant les titres de son album « Initiale, » elle y a ajouté quelques reprises comme celle de la vieille chanson « cocaïne. » Les textes sont remarquablement écrits, les mots sonnent justes et sont empreints d’une douce poésie. Les jeux de lumière, passant alternativement du très sombre au blanc totalement éblouissant, ainsi que l’accompagnement musical contribuent à mettre en évidence la pureté de la voix et la remarquable beauté des textes.
On ne risque pas d’oublier cette soirée avec L.
samedi 10 décembre 2011
Sansévérino au Train-Théâtre. En première partie Boulbar
La soirée a débuté par une première partie appréciée, la découverte du « Boulbar Motor Hotel ». Un album - carnet de voyages de Bertrand Boulbar qui sortira en février. Le récit d’une traversée solitaire de 8 000 km qui l’a mené de New York à San Francisco ; entre motels sans âme, routes interminables et rencontres émouvantes.
Tandis que les douces mélodies de Boulbar invitent au rêve américain, Vincent Gravé l’accompagne… au pinceau. Avec talent, il illustre en direct les chansons.
Son travail est à découvrir dans l’exposition qui lui est consacrée au Train-Théâtre.
Et puis Sansévérino est arrivé sur scène. L’artiste qui a démocratisé le jazz manouche, est toujours aussi savoureux et décoiffant. Avec sa gouaille inimitable, son débit rapide et sa franchise habituelle, il a mis une belle ambiance.
Loin de se contenter d’un registre, il fait à nouveau dans l’originalité avec cette formule duo. Les « big band » ou trio avec lesquels il a écumé les routes, sa précédente tournée « rock aux accents rockabilly et country » ont laissé place à une formation plus réduite pour revisiter son répertoire et aussi présenter de nouvelles chansons. Un projet né suite à son désir de faire un « One Man Band » (jouer de la batterie, de la guitare et chanter en même temps !)
Une belle performance accompagnée par la contrebasse de Jidé Jouannic pour un « band à deux ». Et Sansévérino a bel et bien l’énergie d’un « big band » à lui tout seul !
Tandis que les douces mélodies de Boulbar invitent au rêve américain, Vincent Gravé l’accompagne… au pinceau. Avec talent, il illustre en direct les chansons.
Son travail est à découvrir dans l’exposition qui lui est consacrée au Train-Théâtre.

Et puis Sansévérino est arrivé sur scène. L’artiste qui a démocratisé le jazz manouche, est toujours aussi savoureux et décoiffant. Avec sa gouaille inimitable, son débit rapide et sa franchise habituelle, il a mis une belle ambiance.
Loin de se contenter d’un registre, il fait à nouveau dans l’originalité avec cette formule duo. Les « big band » ou trio avec lesquels il a écumé les routes, sa précédente tournée « rock aux accents rockabilly et country » ont laissé place à une formation plus réduite pour revisiter son répertoire et aussi présenter de nouvelles chansons. Un projet né suite à son désir de faire un « One Man Band » (jouer de la batterie, de la guitare et chanter en même temps !)
Une belle performance accompagnée par la contrebasse de Jidé Jouannic pour un « band à deux ». Et Sansévérino a bel et bien l’énergie d’un « big band » à lui tout seul !
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