samedi 10 décembre 2011

Sansévérino au Train-Théâtre. En première partie Boulbar

La soirée a débuté par une première partie appréciée, la découverte du « Boulbar Motor Hotel ». Un album - carnet de voyages de Bertrand Boulbar qui sortira en février. Le récit d’une traversée solitaire de 8 000 km qui l’a mené de New York à San Francisco ; entre motels sans âme, routes interminables et rencontres émouvantes.
Tandis que les douces mélodies de Boulbar invitent au rêve américain, Vincent Gravé l’accompagne… au pinceau. Avec talent, il illustre en direct les chansons.
Son travail est à découvrir dans l’exposition qui lui est consacrée au Train-Théâtre.

Et puis Sansévérino est arrivé sur scène. L’artiste qui a démocratisé le jazz manouche, est toujours aussi savoureux et décoiffant. Avec sa gouaille inimitable, son débit rapide et sa franchise habituelle, il a mis une belle ambiance.
Loin de se contenter d’un registre, il fait à nouveau dans l’originalité avec cette formule duo. Les « big band » ou trio avec lesquels il a écumé les routes, sa précédente tournée « rock aux accents rockabilly et country » ont laissé place à une formation plus réduite pour revisiter son répertoire et aussi présenter de nouvelles chansons. Un projet né suite à son désir de faire un « One Man Band » (jouer de la batterie, de la guitare et chanter en même temps !)


Une belle performance accompagnée par la contrebasse de Jidé Jouannic pour un « band à deux ». Et Sansévérino a bel et bien l’énergie d’un « big band » à lui tout seul !

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