C’est à
une très belle soirée que nous a convié le Train-Théâtre vendredi soir. Si
Tibert a su capter l’attention avec son style très personnel et ses textes bien
écrits, Piers Faccini a littéralement hypnotisé la salle. Sa voix puissante mise
au service d’un grand concert folk nous a entrainés vers de nombreuses contrées
enchanteresses. Tibert est venu présenter le fruit de son travail sur son
spectacle « D’autres visages », après une résidence effectuée l’an dernier dans
la salle portoise. Un carnet de voyages composé de chansons folk rock ou de
ballades plus aériennes nourries de belles échappées de cordes.
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Tibert |
Bien
connu des amateurs de folk depuis son premier album « Leave no trace » sorti en
2004, c’est ensuite l’italo-anglais Piers Faccini, aujourd’hui installé dans
les Cévennes, qui est entré en scène. Le chanteur à la voix sublime, auteur
compositeur, mais aussi artiste peintre, a brisé la glace instantanément et
capté l’attention des quelques 600 oreilles présentes ce soir là par une entrée
saisissante avec un premier chant a capella et sans micro. Sublime. Après une
première partie de concert plutôt composée de ballades douces et vibrantes, le
trio a entrainé le public dans son sillage sans jamais perdre son attention.
Nourri de sa double culture franco-italienne et ouvert aux musiques du monde
entier, le concert de Piers Faccini, à l’image de son dernier album « My
wilderness » fait aussi bien appel aux chansons du sud de l’Italie qu’à
l’influence du chanteur réunionnais Alain Peters, dont il a interprété le titre
« mangé pou le cœur » ou à la musique africaine. Même lors des rappels, alors
qu’il se lance dans l’interprétation d’une comptine bien connue des enfants
français et que seul un chanteur étranger oserait selon lui interpréter en
concert, la célèbre « à la claire fontaine », il transforme cet instant en un
moment unique.
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