
samedi 15 mai 2010
Munch, l'anti-cri à la Pinacothèque de Paris

mercredi 28 avril 2010
"Mamuth" de Delepine et Kervern

Le héros, surnommé Mamuth, du nom de sa moto, alias Gérard Depardieu, obèse et chevelu, est récemment retraité d'une usine de transformation de cochon en jambon. Obstiné, il doit parcourir la France à la recherche de ses anciens employeurs, histoire de "gagner quelques trimestres". Le voilà parti sur sa vieille "mamuth", s'arrêtant dans un boîte de nuit, ou encore chez un fossoyeur... Parmi quelques rencontres, un drôle de personnage va croiser sa route: une nièce oubliée, "miss ming", artiste et autiste dans la vraie vie comme dans le film.
Mamuth est un road-movie décalé à l'humour décapant.
samedi 6 mars 2010
Casimir et Caroline d'odon von Horvath mis en scène par Emmanuel Demarcy-Mota

Dans une incroyable fête foraine avec grand huit, toboggans, marchands de glaces, copains et barbes à papa, Casimir commence à s'éloigner de Caroline. Et ce qu'il craint le plus, il va finalement en partie le provoquer... La pièce est incroyable. Bravo au metteur en scène. On se croirait en pleine fête foraine puis à la fête de la bière de Munich! Les acteurs sont parfaits, le rythme trépidant nous entraine dans une course folle à travers l'Allemagne de ce début de crise. Mémorables : la scène de chant de la femme à barbe Juanita (Olivier Le Borgne) et la drôle de chorégraphie des sœurs siamoises. La descente endiablée des toboggans...
Seul minuscule bémol : Elodie Bouchez remplace Sylvie Testud cette année dans le rôle titre de Caroline. Elle incarne bien le personnage mais le rend peut-être un brin trop sensuel.
dimanche 28 février 2010
samedi 20 février 2010
Portrait d'une Dame de Hans Baldung Grien, musée Thyssen-Bornemisza, Madrid

vendredi 19 février 2010
LOVELY BONES de Peter Jackson

lundi 1 février 2010
Conte de printemps d'Eric Rohmer, 1990

dimanche 31 janvier 2010
Gaston Chaissac, musée de Grenoble

mercredi 27 janvier 2010
Gainsbourg, de Joan Sfar
L'acteur, Eric Elmosnino, est très crédible (on dirait Gainsbourg tout craché, c'est presque déstabilisant) et le film est traité de manière vraiment originale. Même la prestation de Casta en Bardot est tout à fait honorable.... Et pourtant!
On ressent constamment le côté artiste visuel du réalisateur Joan Sfar, sa folie aussi: le chat noir de Juliette Greco qui parle, la gueule de Gainsbourg qui le suit partout... l'intro bande dessinée.
Le film est rythmé par les différentes rencontres amoureuses de Serge Gainsbourg, qui se succèdent à un rythme effréné, révélant des actrices plus crédibles et plus belles les unes que les autres : Juliette Greco, Brigitte Bardot, Bambou (Mylène Demongeot, Anna Mouglalis, Laetitia Casta...)
Seule exception: l'actrice qui joue France Gall, Sara Forestier (l'esquive), est plus que ridicule! elle n'a rien de la chanteuse et c'est une mauvaise caricature. C'est à se demander si elle a même pris 5 minutes pour regarder un clip de France Gall au même âge sur youtube... Sa prestation est à hurler (elle, doit en pleurer..)!
Et dire qu'elle a été un temps pressentie pour jouer Brigitte Bardot! Heureusement que Joan Sfar a retrouvé rapidement ses esprits.
Il a finalement dédié son film à une autre femme, Lucy, Lucy Gordon, la jeune actrice anglaise qui interprète Jane Birkin. Elle s'est suicidée cet été. En pleine gloire.

mardi 19 janvier 2010
conte d'hiver d'Eric Rohmer, 1992

Félicie a rencontré le grand amour en Bretagne,mais en rentrant à Paris lui a donné une fausse adresse... enceinte, elle décide de garder l'enfant et cinq plus tard croit encore pouvoir le retrouver. Sa persévérance et son dédain des autres hommes finiront par payer.
L'héroïne est parfois un peu énervante mais a le mérite de "parler vrai", contrairement à de nombreux personnages de Rohmer aux dialogues très littéraires.
Soulages, centre Georges Pompidou, Paris

Impossible de passer à Paris sans visiter l'exposition Soulages! (ex compatriote ruthénois...) le célèbre octogénaire présente ici peu d'oeuvres de jeunesse. La plupart des oeuvres présentées correspondent à la définition des "outrenoirs."
La scénographie est belle: comme dans les salles Soulages du musée Fabre, les tableaux sont présentés sur les murs mais aussi suspendus au milieu de la salle. C'est la confrontation des tableaux qui fait la richesse et l'intérêt de cette démontration qui prouve que le noir n'est décidément pas une couleur comme les autres.
Soulages : « Le noir est antérieur à la lumière. Avant la lumière, le monde et les choses étaient dans la plus totale obscurité. Avec la lumière sont nées les couleurs. Le noir leur est antérieur. Antérieur aussi pour chacun de nous, avant de naître, "avant d'avoir vu le jour". Ces notions d'origine sont profondément enfouies en nous. Est-ce pour ces raisons que le noir nous atteint si puissamment ? […] J'aime l'autorité du noir, sa gravité, son évidence, sa radicalité. Son puissant pouvoir de contraste donne une présence intense à toutes les couleurs et lorsqu'il illumine les plus obscures, il leur confère une grandeur sombre."
lundi 18 janvier 2010
Art Nouveau Revival, musée d'Orsay, Paris

James Ensor, musée d'Orsay, Paris

Le musée d'Orsay organise la première rétrospective consacrée au peintre d'Ostende depuis 20 ans. Ensor, qui fut un temps rattaché au mouvement impressionniste, impose son univers carnavalesque, avec des compositions aux coloris très vifs où masques et crânes sont omniprésents. Une exposition qui comblera tous les amateurs de vanités et de masques de commedia dell'arte comme moi.
dimanche 17 janvier 2010
Fellini, au musée du jeu de paume, Paris

Isadora Duncan, au musée Bourdelle, Paris

Les enfants modèles, musée de l'orangerie, Paris

Jolie exposition imaginée par le conservateur Emmanuel Bréon, qui ravira petits et grands. Les artistes sont comme tout le monde: ils font des enfants. A la différence du commun des mortels, ces derniers peuvent les immortaliser à travers sculptures, dessins ou autres peintures... Les petits posent parfois longuement pour leurs illustres parents. Maurice Denis (père de douze enfants!), Pablo Picasso, Berthe Morisot, Paul Belmondo, Jean Auguste Renoir, Tamara de Lempicka... Tous ont tiré le portrait ou croqué leur adorable progéniture...
Une exposition tout en couleur à consommer sans modération!
Personnes, exposition Monumenta, Christian Boltanski au Grand Palais, Paris
Les Fastes, une exposition de Jean Paul Marcheschi au musée de la Préhistoire de Nemours
Dans son atelier, on ne trouve ni pinceaux, ni pots, ni peintures, il les a tous remplacé depuis plus de vingt ans par de la cire, de la suie. Et c'est avec la douce chaleur de la flamme qu'il compose sa cosmogonie avec une incroyable précision sur la surface du papier.
Son exposition est magnifique, spectaculaire. Son univers hors du commun subjugue et fascine dès l'entrée du musée. Fait nouveau dans sa pratique, l'apparition de la sculpture et de la 3 dimensions. On découvre émerveillé au coeur du jardin de mystérieux corbeaux en cire, un loup noir anthropomorphe et ityphallique...
lundi 11 janvier 2010
http://www.lemonde.fr/carnet/article/2010/01/11/mort-d-eric-rohmer-legende-du-cinema-francais_1290329_3382.html
dimanche 10 janvier 2010
Ulysse de Jean-Claude Gallotta par la compagnie Grenade, vu le 11 janvier 2010

composée d'enfants âgés de 8 à 14 ans. Leur professeur, Josette Baïz, est une ancienne danseuse de Jean-Claude Gallotta. Elle a adapté le célèbre spectacle du Grenoblois à de jeunes interprètes.
Construit sur le thème des voyages d'Ulysse et de la quête de Peneloppe
est beau, plein d'entrain et de joie, les danseurs sont tous vêtus de blanc et leur énergie est communicative.
samedi 9 janvier 2010
Persécution de Patrice Chéreau, vu le 7 janvier

Bright Star de Jane Campion, 2009, vu le 6 janvier
Biopic sur la (courte) vie du poète anglais John Keats et joli récit d'une passion amoureuse.
Belles images, belles prestations des acteurs. Cependant, j'ai personnellement eu un peu de mal à imaginer l'interprète principal masculin Ben Wishaw en beau poète ténébreux et romantique... Rôle principal du film le Parfum, il a fortement marqué mon imaginaire et ce personnage de tueur de rousses Jean-Baptiste Grenouille lui colle toujours à la peau...
Barcelone, 12 et 13 novembre
Deux jours à Barcelone. C'est peu, mais avec de l'organisation, c'est fou tout ce qu'on arrive à découvrir!
La priorité de ce séjour était bien-sûr d'orienter la visite de la ville sous le signe de son plus grand architecte : Antoni Gaudi. Cet incroyable visionnaire qui inspira de nombreux artistes que j'admire notamment Niki de Saint Phalle, Jean-Michel Othoniel ne m'a pas déçue. Ses constructions sans angle droit, aux formes rondes et douces, inspirées par la nature sont fabuleuses... Que ce serait-il passé si Gaudi n'avait pas vécu un terrible chagrin amoureux?
J'ai pu découvrir :
La sagrada familia, la casa Battlo, la Pedrera, et bien-sûr le fabuleux parc Güell. Le palais Güell était fermé pour travaux mais j'ai pu en admirer la façade et son aigle de fer forgé remarquable.
La Sagrada familia:
Avatar en 3D, vu le 5 janvier
