lundi 24 décembre 2012

Exposition Véronique Le Marc'hadour à l'Espace Aragon, Villard-Bonnot




C'est une jolie exposition toute en finesse que nous propose l'artiste Véronique Le Marc'hadour à l'espace Aragon.
Réalisés à partir de pâte à papier avec de la fibre végétale, ces robes virginales si délicates, ou bustes miniatures à mi-chemin entre la gangue et la chrysalide font appel à l'imaginaire et à une certaine poésie.   


POUR PLUS D'INFOS

A découvrir jusqu'au 6 janvier 2013
Entrée libre
Espace Aragon Villard-Bonnot (Isère)
http://espace-aragon.net/Veronique-LE-MARC-HADOUR



samedi 22 décembre 2012

Gianni Colosimo: "L'art contemporain raconté aux enfants" à la Sucrière, Lyon

Jusqu'au 31 décembre, la Sucrière, bâtiment industriel désaffecté situé sur le quai Rambaud à Lyon, accueille une exposition d'art contemporain destinée "aux enfants". Elle a été conçue par l'artiste italien Gianni Colosimo et a été présentée au Centre Pompidou à Metz.


Le concept de Gianni Colosimo est simple: revisiter et réinterpréter les oeuvres d'artistes célèbres du XXème siècle : les rayures de Buren, des figurines de Mao pour Warhol, les accumulations d'Arman, l’araignée de Louise Bourgeois etc...
Installées au 3eme étage de la Sucrière, dans une seule pièce sans cimaises, les oeuvres sont toutes visibles dès l'arrivée du visiteur. Dommage pour l'effet de surprise! Si la référence à l'oeuvre originale saute rarement aux yeux, quitte à être parfois même un peu tirée par les cheveux, (après tout, pourquoi pas!) on peut légitimement se demander en quoi cette exposition a été spécialement conçue pour les enfants.

Hommage à Beuys...
Certes  les oeuvres choisies sont colorées, composées de figurines en plastique, d'animaux ou parfois même de poupées, mais très peu d'objets peuvent être manipulés et aucune médiation pour le jeune public n'est proposée...
En quoi seraient-elles plus ludiques que leurs illustres originales?

POUR PLUS d'INFOS
www.lasucriere-lyon.fr
jusqu'au 31 décembre 2012

Celle-ci se passe de légende.



dimanche 16 décembre 2012

Noël à St Petersbourg, dans la tradition des chants de la liturgie orthodoxe, Eglise St-Julien de Tournon


Le choeur « les voix de la Néva » de Saint-Petersbourg, dirigé par Serguey Svoysky, était en concert dimanche 16 décembre à l’église Saint-Julien de Tournon dans le cadre de la saison musicale proposée par Vochora. 
Il s’agit de l’une des plus prestigieuses formations chorales de la capitale des Tsars. A quelques jours de Noël, le répertoire du chœur était centré autour de chants évoquant le recueillement, un ensemble de koliadkys, chants traditionnels  russes de Noël, ainsi que des chants populaires russes. 
Plus de 600 personnes avaient fait le déplacement pour entendre la magie de noël en Russie.


POUR PLUS D’INFOS
Festival Vochora

Valence: Lumières et Images en fête le 15 décembre

Hier soir, c'était au tour de la Ville de Valence de fêter la lumière et les images. La foule était au rendez-vous. Concoctée par le collectif WECOMEINPEACE, la programmation était cette année très réussie, plutôt axée sur le mode du jeu et de l'interactivité.
Une quinzaine de monuments de la capitale drômoise ont servi d'écrin à ces images: le théâtre, l'hôtel de ville, les halles de la place des clercs, la porte saint Ruf ou la fontaine monumentale... Sans se vouloir spectaculaires, les diverses propositions ont réussi à rendre les spectateurs-acteurs heureux, à créer du lien, des moments de rire, de partage et des souvenirs communs. 

Un grapheur dessine en direct sur les murs de la grand rue tandis qu'un DJ l'accompagne en musique (collectif paint'mix)
 



La porte Saint Ruf joue aux legos.


Ambiance américaine avec un drive-in sous la halle st Jean et chocolat chaud



Tohu-Bohu, danse, musique et images se mêlent au théâtre de ville

Quand le théâtre de sucre s'effondre ou se rend à la nature






 D'autres s'essaient au casse-brique géant sous les encouragements des spectateurs
, chaque brique cassée jouant une parole de chanson... ou s'essaient au lancer de pierres-sms


La fontaine monumentale devient fontaine de jouvence et contribue au rajeunissement des spectateurs, déjà programmé par les animations précédentes...




Le miracle continue lorsqu’apparait soudainement le Génie de la lampe magique au Lux...



samedi 8 décembre 2012

"Uprising" (soulèvement), par la compagnie Hofesh Shechter


Uprising

the art of not looking back
Mercredi 5 décembre, la Comédie de Valence proposait deux spectacles du chorégraphe israélien Hofesh Shechter (né en 1975), "Uprising" et "the art of not looking back." Il s'agit d'un diptyque dont Hofesh signe à la fois la chorégraphie et la musique, le premier volet étant une oeuvre pour 7 hommes survoltés,  une danse masculine, guerrière, dont le pendant féminin est tout aussi énergique, avec la voix du chorégraphe en bande sonore et une jolie chanson de Nitin Sawhney, fragile wind.
Magnifique.

Pour info: C'est Hofesh Shechter qui a composé la chorégraphie de la saison 1 de la série Skins: Maxxie's dance.


Lyon: La fête des Lumières 2012 nous en met plein les yeux

Cette année encore, je n'ai pas boudé mon plaisir, malgré la neige fondue et le froid, en découvrant les magnifiques illuminations de cette fête des lumières à Lyon  Que de prouesses techniques, quel fourmillement d'idées! quelle beauté! Un évènement toujours aussi magique. On ne s'en lasse pas.
Le monde aquatique de la Part-dieu et des quais du Rhône... 

bientôt rejoint par un dragon 

Un joli coeur de la créatrice Agatha Ruiz de la Prada à la bourse 

Les Terreaux

Le théâtre des Célestins, chaque année dans
mon trio de tête des illuminations les plus réussies...

St Jean, dans le vieux Lyon, plus époustouflante que jamais.

Des Kakoshis de soie géantes à l'hôtel de ville...

INFOS PRATIQUES

A découvrir à Lyon jusqu'au 9 décembre 2012

http://www.fetedeslumieres.lyon.fr/ 

dimanche 2 décembre 2012

L'empereur d'Atlantis ou le refus de la mort à la Comédie de Valence



Il y a 70 ans, dans un camp de concentration près de Prague, le compositeur et chef d'orchestre juif autrichien Victor Ullmann créait des pièces et même un opéra. Gazé à Auschwitz en 1944, ce n'est qu'en 1972 que la partition et le livret de l'empereur d'Atlantis seront retrouvés. Richard Brunel, metteur en scène de théâtre et directeur de la comédie à Valence, a choisi de mettre en scène cet opéra, le premier jamais monté à Valence. Il a travaillé en association avec le chef d'orchestre canadien Jean-Michaël Lavoie et l'orchestre de l'opéra de Lyon.
Présenter un opéra à Valence reste une prouesse avec de grandes contraintes techniques: pas de fosse pour les musiciens, d'où  leur présence permanente sur scène, peu de changement de décor et pas de profondeur de scène. Malgré tout, le résultat est réussi, le texte fort, repose sur une histoire surprenante : la mort décide de faire grève et de ne plus tuer personne. L’empereur  désemparé, accepte de se sacrifier afin que les hommes puissent à nouveau mourir.
La Mort: "Je suis celui qui libère de la peste et non la peste.
Je suis celui qui délivre de la souffrance et non celui qui vous laisse souffrir.
Je suis le nid chaud et douillet,
où vient se réfugier la vie harcelée par la peur
je suis la grande fête de la liberté
Je suis l'ultime berceuse.
Ma demeure accueillante et calme et paisible!
Venez, venez vous reposer!"

L’EMPEREUR D’ATLANTIS
OU LE REFUS DE LA MORT
Der Kaiser von Atlantis oder die Todverweigerung
Opéra en un acte de Viktor Ullmann
Pièce en un acte, répétée en 1943 et créée en 1975
Livret de Pietr Kien
Direction musicale Jean-Michaël Lavoie
Mise en scène Richard Brunel
Avec :
Christian Miedl Kaiser Overall / Empereur Overall (Baryton)
Monte Jaffe Der Tod / La Mort (Basse)
Lucy Schaufer Der Trommler / Le Tambour (Alto-mezzo soprano)
Ivi Karnezi * Bubikopf ein Soldat / La garçonne (Soprano)
Jean-Baptiste Mouret * Der Lautsprecher / Le Haut-parleur (Basse)
Ruis Dos Santos * Ein Soldat, Harlekin / Un soldat, Arlequin (Ténor)
* Solistes du Studio de l’Opéra de Lyon
Et l’Orchestre de l’Opéra de Lyon

A Lyon à partir du 12 février prochain, au théâtre de la Croix rousse
www.croix-rousse.com 

Exposition Philippe Cognée au musée des Beaux-arts de Grenoble

Le musée de Grenoble présente jusqu'au 3 février prochain une magnifique exposition consacrée au peintre contemporain Philippe Cognée. 

Né à Nantes en 1957, Philippe Cognée s'est fait connaître dans les années 80 par une peinture figurative inspirée d'une jeunesse passée au Bénin. Une année d'étude à la Villa Médicis à Rome va lui permettre de transcender son art et de renouveler sa technique. 

L'exposition grenobloise, la plus importante jamais consacrée à cet artiste présente une centaines de tableaux, des photo-peintures à l'huile, ainsi que sa technique de peinture à la cire. Avec cette matière riche, brillante, faite de plis, de flous et de trous, la peinture semble trembler, distordre le réel auquel elle se rattache inéluctablement. 
Les sujets sont plutôt graves et travaillés par série: superbes vanités vertes et jaunes, villes tentaculaires, foules anonymes, allées de supermarchés qui n'ont plus rien d'humain ou carcasses de viande (36 tableaux) hommage à Rembrandt. 

Carcasses, 2003, Musée de Grenoble
Par ce floutage constant du réel, Philippe Cognée transforme un paysage vu à travers la vitre d'un train en une vision branlante et inquiétante, les traits d'un visage se tordent en une expression effrayante rappelant les distorsions baconiennes. Ses toiles nous ramènent à notre triste condition humaine et à notre propre fin.

Après la magnifique exposition Richter présentée au centre Pompidou cette année, l'exposition de Philippe Cognée à Grenoble confirme que la création contemporaine peut aussi se construire dans la peinture figurative, ce que les centres d'art contemporain ont parfois tendance à négliger.

Supermarché, 2003-2004, collection particulière

A voir jusqu'au 3 février 2013 
Musée des Beaux-arts de Grenoble
04 76 63 44 44 
Site: www.museedegrenoble.fr  

vendredi 23 novembre 2012

Un long week-end à Budapest

Je viens de passer quelques jours dans la capitale hongroise, une petite escale en Europe centrale qui m'a ravie au-delà de mes espérances. C'est en effet sur un coup de tête que nous avions choisi cette destination,  sans vraiment savoir ce qui nous attendait. La découverte n'en a été que plus exquise.
L'ancienne poste de style Sécession
La ville, traversée par le Danube, est élégante... mais un peu folle: aucune cohérence dans l'architecture, chaque immeuble semblant vouloir rivaliser avec son voisin, par ses formes ou ses couleurs. Sans parler du style Sécession qui  a quelques affinités avec les créations de Gaudi et notamment l'ancienne poste. Chaque pas est une découverte. Les Hongrois peuvent s'enorgueillir d'avoir un magnifique opéra de  l'architecte Ibl dans lequel nous avons pu assister à une représentation d'Othello de Verdi, le plus beau café du monde "le New York Café", mais aussi le Book café, la plus grande patinoire du monde, des bains chauds délicieux et des pâtisseries à se damner depuis plus de cent ans chez Gerbeaud...


Impossible de quitter la ville sans passer par le château de Gödölö tout juste restauré, à 30 km de Budapest, le château baroque où l'impératrice Sissi venait  fuir la cour de Vienne et son étiquette...

Le New York Café
La statue de Sissi dans l'église St Mathias



Un voyage pour tous les amateurs d'architecture, à réaliser un peu plus tôt dans l'année si vous ne souhaitez pas découvrir la ville de nuit: Il y fait nuit noir dès 16 h au mois de novembre...

L'installation des décors d'Otello à l'opéra 


jeudi 25 octobre 2012

Plein les yeux avec la compagnie Cirkvost, Paris, pelouse de Reuilly


C'est confortablement installé sur des transats, avec repose-tête et couverture si besoin, à l'intérieur d'un chapiteau en forme de château de la Belle au bois dormant, que la compagnie Cirkvost nous accueille pour son dernier spectacle: Epicycle.



Jouant avec un décor métallique composé d'une gigantesque roue, les acrobates, hommes et femmes de tout gabarit, vêtus à la "mad max" ou semblant directement sortis des dessins d'Enki Bilal s'en donnent à coeur joie: ils virevoltent, dansent avec des cordes, se jettent dans le vide, voltigeurs suspendus au-dessus de nos têtes ébahies.
La musique est sensationnelle et à l'image du spectacle : futuriste, métallique, composée par un homme-orchestre installé à l'intérieur d'une bulle volante, oscillant entre electro et scie musicale...

Un superbe spectacle de cirque contemporain à découvrir jusqu'au 4 novembre pelouse de Reuilly dans le village du cirque.

POUR PLUS D'INFOS

Epicycle à Paris


jusqu'au 4 novembre

Pelouse de Reuilly

(metro porte dorée ou porte de charenton)

8ème village de cirque


les mercredi à 14h30
les jeudi, vendredi et samedi à 20h30
les dimanche à 16h

réservation : 01 46 22 33 71

renseignements : 06 74 57 47 12


lundi 22 octobre 2012

Petite promenade nocturne au musée du quai Branly, Paris 7ème



Paris a l'avantage de permettre aux visiteurs noctambules de vivre plusieurs soirs par semaine une véritable "Nuit des musées." Quelle bonheur de pouvoir arpenter presque seul les riches collections du musée du quai Branly! Après avoir franchi la "savane", les herbes de la pampa et autres merveilles végétales qui décorent désormais l'entrée des lieux, à deux pas de la tour Eiffel, sculptures et masques péruviens ou africains, tableaux aborigènes s'offrent à nous. L'éclairage magnifie les lieux tandis que les objets présentés nous invitent à un étonnant voyage nocturne...




Après la cinémathèque et son exposition Brune et blonde, c'est au tour du musée du quai Branly de présenter une exposition intitulée "cheveux chéris" consacrée à nos parures capillaires les plus étonnantes. Mêlant sculptures, photographies, vidéos et autres objets ethnographiques, elle passe en revue les plus incroyables coiffures associant histoire de l'art occidental aux créations du monde entier. Le cheveu dans toutes ses formes, couleurs, épaisseurs, et fonctions!

Parmi les nombreuses oeuvres présentées, quelques-unes m'ont particulièrement marquées: l'Aurore du sculpteur ruthénois Denys Puech, représentée par une frêle jeune femme qui semble sortir de ses songes, les "têtes réduites" dont je m’abstiendrai de détailler le processus de création... et une photographie de célèbres athlètes américaines des années 60's: l'équipe des "bouffants belles", dont les coiffures apprêtées permettaient apparemment de ne pas avoir de cheveux dans les yeux pendant la course.... Ebouriffant!



L'équipe des bouffant belles lors du départ d'une course, 1964 © photographie Neil Barr

A visiter en famille grâce à un petit jeu et un quizz disponibles gratuitement à l'entrée de l'exposition.

POUR PLUS D'INFOS
Musée du quai Branly
37, quai Branly
75007 Paris
Tél. : 01 56 61 70 00


mardi, mercredi et dimanche
de 11h à 19h


jeudi, vendredi et samedi
de 11h à 21h


Exposition cheveux chéris: jusqu'au 14 juillet 2013