samedi 14 décembre 2013

Un merveilleux Alice par le nouveau cirque national de Chine à l'Espace Montgolfier de Davezieu

Alice.
Un prénom. Une petite fille. Un lapin blanc. Une histoire extraordinaire au service de toutes les imaginations, ma préférée. Celle dont je collectionne les livres comme les images.
Quelle belle interprétation a été proposée hier soir par les 25 acrobates de Tianjin!
Le conte est transposé dans une métropole chinoise. Très peuplée, vivante, contemporaine. On est loin de l'époque victorienne. Alice, interprétée par trois acrobates, de trois âges différents, y est un peu perdue, toujours à la recherche du lapin blanc. Lewis Carroll veille à distance. Elle grandit. Vêtue d'une petite robe bleue pendant tout son voyage, elle finira le spectacle avec une crête et un blouson de cuir. Une voix off raconte son périple.
La musique est electro, les costumes contemporains. Alice se retrouve dans un night-club chinois avec serveuses sexy, le chat ici se contorsionne, il a quitté la forêt pour les immeubles du centre-ville. Alice vole dans les airs à la poursuite du lapin blanc...
Parmi les plus remarquables trouvailles visuelles, on retiendra tout particulièrement certains moments, lorsque la petite Alice se retrouve prisonnière d'une minuscule boite en forme de maison, dont le reflet gigantesque se projette et habille l'arrière-plan, sa danse avec le chat contorsionniste, ou lorsque Alice, perchée sur des échasses, est devenue géante après avoir mangé quelque chose en boite de nuit! Un néon "eat me" clignote sur le dance floor endiablé... Mais que dire, aussi de la superbe scène de jonglage des chapeliers fous avec les chapeaux de paille...

Ce spectacle d'1h30 est une petite merveille, aussi époustouflant techniquement que visuellement. Les idées et transpositions à partir du conte originel sont plus belles les unes que les autres.

Il s'agit pour moi de la plus créative transposition d'Alice toutes techniques confondues que j'ai jamais pu découvrir, et aussi du plus beau spectacle de cirque auquel j'ai pu assister.




lundi 9 décembre 2013

Fête des Lumières 2013 à LYON: un cru un peu décevant

Comme chaque année, j'ai profité de la fête des Lumières à Lyon le 8 décembre pour m'en mettre plein les yeux côté installations plastiques et lumineuses en tout genre.
Quoique toujours impressionnante, cette édition de la manifestation n'en est pas moins décevante, tant la barre avait été placée haute l'an dernier.
J'ai été néanmoins surprise par l'invitation à la danse de l'hôtel Dieu rappelant les installations de Gabriel Soto, la féerie des Terreaux par Damien Fontaine et son petit Louis XIV qui croise le chemin du Petit Prince, par l'embrasement du pont au moment du feu d'artifice,
par la transformation de l'hôtel de ville en paradis perdu...
En revanche, j'ai été déçue par la frilosité des Lyonnais qui ne mettent que rarement des lumignons à leurs fenêtres, qui ne sortent pas de chez eux par peur de la foule alors que devant leurs portes, se trouve offerte tant de créativité, par les petites places et les quais nus ou mal habillés, en place et lieu où l'an dernier, un bestiaire saugrenu nous avait tant secoué, surpris, émerveillé...

Certes, il faut bien admettre que renouveler chaque année un tel événement, continuer à nous surprendre encore et encore se révèle être une sacrée prouesse! les éditions ne peuvent donc toutes se valoir...

mercredi 27 novembre 2013

Agnès Obel au sommet ! à l'amphithéâtre de Lyon

Deux ans après sa venue à Fourvière, où elle avait dû emprunter une chemise à la prod suite à la perte de sa valise par la compagnie aérienne, Agnès Obel revient à Lyon, et se réconcilie avec la Ville. Elle porte un deuxième album, Aventine, tout aussi réussi que le premier Philharmonics.
Plus à l'aise dimanche qu'en juillet 2011, accompagnée cette fois d'un violoncelle (la Berlinoise Anna Müller) mais aussi d'un violon, la voix est plus forte bien que toujours aussi cristalline.

Sublime Agnès! Un moment rare, intense, magique, hors du temps, qu'on voudrait bien ne jamais voir s'arrêter.
Un des plus beaux moments musicaux auxquels j'ai pu assister...


Tragédie d'Olivier DUBOIS à la Comédie de Valence


18 danseurs. 9 hommes et autant de femmes. Une musique oppressante, répétitive, entêtante, proche des battements du coeur humain. Une marche presque militaire. Les corps nus se croisent au rythme des coups. Il faut du temps. Du temps pour s'habituer à la nudité. Du temps pour dépasser la position de voyeur : celui là est plus grand, plus, petit, plus musclé... Mais passé le stade des comparaisons et analyses des corps, toute la beauté du spectacle apparaît: l'élan de vie et de mort qui les anime, la beauté du corps nu et de la carnation des peaux. La musique obsédante se mue peu à peu en un rythme electro puissant à mesure que les corps s'agitent.
Ici la nudité n'est pas un prétexte, elle est essentielle. Elle est belle.
Le jeune chorégraphe Olivier Dubois, né en 1972, a réussi son pari. Celui de nous faire oublier la nudité des danseurs, elle est une seconde peau.

POUR PLUS D'INFOS
www.olivierdubois.org
A voir à la mc2 à Grenoble les 23 et 24 janvier 2014
http://vimeo.com/49372114

mardi 26 novembre 2013

Sigmar POLKE au musée de Grenoble

Après Gerhard Richter en 2009, le musée de Grenoble présente à nouveau l'un des plus grands peintres allemands du 20ème siècle: Sigmar Polke (1941-2010.)
L'exposition contient environ 70 œuvres, des années 80 à sa mort. Elle témoigne de son désir incessant d'expérimentation technique: peinture au lapis-lazuli, toile transparente, la matière est épaisse, brillante... Fondateur du Réalisme Capitaliste avec Richter et Lueg, version allemande du pop art américain, le pouvoir de l'image a chez lui une résonance toute particulière et ses agrandissements tramées copiés sur des articles de journaux sont bien reconnaissables.

Une magnifique rétrospective, des toiles époustouflantes, se situant entre figuration et abstraction, culture populaire et imagerie sacrée, un bel hommage avant celui du MOMA qui présentera quelques 400 œuvres.

POUR PLUS D'INFOS
jusqu'au 2 février 2014
www.museedegrenoble.fr 


lundi 18 novembre 2013

Tony CRAGG au MAM de Saint Etienne

Le musée d'art moderne de saint Etienne présente jusqu'au mois de janvier 2014 une exposition consacrée au sculpteur anglais Tony CRAGG. Né en 1949 à Liverpool, Cragg fait partie du mouvement de la nouvelle sculpture anglaise avec Richard Deacon et Anisk Kapoor.


Son Oeuvre monumentale fait appel à des matériaux variés: morceaux de plastique accumulés, assemblage d'objets de récupération (rebus de verre, dès à jouets) ou matières plus nobles et plus associées à la sculpture traditionnelle comme le bois, le bronze et le marbre.
Composées de formes courbes, organiques et presque vivantes, les superbes sculptures de Cragg impressionnent par leurs dimensions: on s' y perd un moment, les contourne, les apprivoise, telle une sorte d'Alice au pays des merveilles. Certaines semblent tomber, couler, en équilibre instable à l'image de la pyramide de bouteilles de verre dans les collections du musée ..

Une exposition que les amateurs de sculpture ne peuvent pas manquer...!


POUR PLUS D'INFOS
Tony Cragg 
MAM DE ST ETIENNE
jusqu'au 4 janvier
www.mam-st-etienne.fr


mercredi 30 octobre 2013

Chasses magiques, une exposition du quai Branly au Château de Vogüé en Ardèche

Une fois n'est pas coutume, les Ardéchois sans se déplacer ont la possibilité de découvrir des objets en provenance du monde entier au château de Vogué. Dans ce joli village situé à proximité de Vallon POnt d'Arc, le château accueille encore pour quelques jours une exposition du musée du quai Branly hors les murs.

Cet événement a été imaginé et co-produit par l'équipe du quai Branly et le futur espace de la grotte Chauvet en résonance avec le bestiaire fabuleux peint par nos ancêtres préhistoriques dans la grotte il y a 36 000 ans. Casques, armes, sculptures, trophées de chasse, en provenance d'Indonésie, de Papouasie Nouvelle Guinée, d'Afrique, incitent à la rêverie et à la méditation dans un cadre enchanteur.

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http://www.chateaudevogue.net/expositions/chasses-magiques.php


Visible jusqu'au 3 novembre 2013

mercredi 23 octobre 2013

Le peintre Pierre Boncompain au musée d'art contemporain de Montélimar


Amateurs de couleurs et d'inspiration "matissienne" en cette grisaille automnale, un petit tour à l'exposition Boncompain vous fera du bien. Le peintre né à Valence y présente une centaine d’œuvres: toiles, pastels, céramiques, tapisseries et lithographies. Une vidéo lui laisse également la parole en fin de parcours.






A voir jusqu'au 27 octobre.

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lundi 29 juillet 2013

Le Mucem, un fabuleux écrin pour le nouveau musée de Marseille

Si l'innovation en architecture ne paie pas toujours, on peut dire que Marseille elle, aura bientôt son Guggenheim. L'architecture inspirée par la Casbah marocaine proposée par Rudy Ricciotti pour le MUCEM à Marseille est à couper le souffle. Qu'on y accède par la passerelle du fort Saint-Jean nous déposant sur le toit terrasse café, ou par le bord de mer, cette merveilleuse coque noire ornée de trous tout en transparence et en opacité nous happe, nous envahit, et finit par nous séduire totalement. A l'image d'une mantille dont l'ombre reproduit la forme et la couleur, elle couvre l'espace et l'envahit progressivement.



Si l'architecture m'a totalement séduite, je ne peux en dire autant de l'exposition et de la présentation des collections permanentes. Très peu d'espaces y sont dévolus et la présentation est assez simpliste. Alors que trois cafés, une boutique, un auditorium et une bibliothèque occupent l'espace du MUCEM, que des bureaux entièrement vitrés cachent la vue sur la mer aux visiteurs, (d'ailleurs, peut-on vraiment travailler avec une telle vue??) seules deux salles sont dévolues aux collections permanentes... Signe peut-être de l'évolution du rôle du musée dans notre société (A méditer...)

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http://www.mucem.org

vendredi 19 juillet 2013

Une exposition à voir au MAC de Lyon jusqu'au 21 juillet 2013: Daniel Firman, La matière grise


Né en 1966 à Bron, Daniel Firman vit et travaille à Bruxelles. Le musée d'art contemporain de Lyon présente son travail, créations récentes et travaux plus anciens, jusqu'au 21 juillet.
Ses sculptures originales et déroutantes s'inspirent de la tradition et des références à l'histoire de l'art afin de mieux les détourner, elles jouent avec le mouvement, se lancent des défis physiques.
Ainsi, dans Rotomatic, une machine à laver posée sur un socle, ready-made glorifié, pouvant au premier regard évoquer le travail d'un Bertrand Lavier ou d'un Marcel Duchamp, père du ready-made, tourne sur elle-même à la vitesse des programmes de lavage.
Un tableau relief visible un peu plus loin a été réalisé... à coups de langue!


Pour Duo, c'est la technique du moulage sur le corps figé de sept danseurs qu'a revisitée l'artiste, chacun des danseurs ne connaissant pas la pose réalisée par le précédent. Le tout est présenté sous la forme d'une suite logique qui n'en est pas une à l'origine, à la manière d'un cadavre exquis.

Le processus de création est dans son travail un élément capital.


Avec l'œuvre la plus étonnante de l'exposition, Nasutamanus, Firman présente un éléphant taille réelle et à l'aspect très réaliste, animal associé habituellement à la lourdeur, en suspension dans les airs comme s'il était maintenu à l'envers par une trompe-ventouse. Il rompt ainsi avec l'idée de la sculpture traditionnelle: pas de socle, une présentation à l'envers et l'idée de lourdeur disparaît... en toute légèreté!

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jeudi 18 juillet 2013

Fabuleux concert de Cocorosie au théâtre de Fourvière à Lyon

Hier soir sur les hauteurs de Lyon, dans le site antique de Fourvière avait lieu le concert de cocorosie. Les deux Américaines, dont la carrière a commencé il y a dix ans déjà, étaient de passage en France pour présenter leur dernier album Tales of a grass widow.


Parés de costumes brillants coordonnés, Bianca et Sierra ont ravi le public composé de quelques 3000 spectateurs installés sur les pierres dans la pénombre des chaudes Nuits de Fourvière.
A l'aide d'une harpe, d'une flûte, d'un pianiste et d'un "beat-boxer" de génie, les deux voix si opposés et en même temps si enchanteresses des soeurs Cassady nous ont littéralement transportés. La magie du titre "Tears for Animals" a opéré.
Ce dernier album est à l'image des précédents, à l'image de ses auteurs et de leur univers si particulier: littéralement enchanteur.

Sinead o'Connor a suivi les Cocorosie pour une ambiance plus intimiste aux accents irlandais et à la douceur caractéristique.


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Les Nuits de Fourvière


lundi 15 juillet 2013

Visite des jardins du château du Touvet en Isère


Situé entre Savoie et Dauphiné, à mi-chemin entre Grenoble et Chambéry, bâti à 300 mètres d'altitude, le château du Touvet date essentiellement du 18eme siècle. De l'ancien château féodal subsistent les mur d'enceinte ainsi qu'une partie des douves et des tours. C'est le comte Pierre de Marcieu qui, au milieu du 18eme siècle, imagine les jardins, dont le spectaculaire escalier d'eau qui a conservé son réseau hydraulique d'origine alimenté par un torrent. La composition de ces jardins rappellent les jardins italiens.


Classé monument historique, labellisé jardin remarquable, le site offre une agréable visite et un beau point de vue sur la vallée et les montagnes aux sommets enneigés. Il est encore aujourd'hui une propriété privée.

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Possibilité de visite des jardins ou des jardins + le château
(7,50€-4,50€)



dimanche 2 juin 2013

Nemanja Radulovic: le violon au sommet hier soir à Tournon-sur-Rhône


S'il y a bien un endroit où on était heureux d'être hier soir, c'est à Tournon-sur-Rhône.
En lien avec  l'exposition consacrée à l'artiste brésilienne Dalva Duarte au château-musée et à la chapelle du lycée, dont une partie rend hommage au violon à travers les 24 Caprices de Paganini, le jeune violoniste (né en 1985) d'origine serbe Nemanja Radulovic avait été invité à la Collégiale St-Julien par Vochora.

Au programme:
Bach : * Sonate nº 1 en sol mineur, BWV 1001 
* Partita n° 2 en ré mineur BWV 1004 Eugène Ysaye : Sonates n° 2 et N° 3

Tout de cuir et de noir vêtu, ses yeux sombres maquillés de brun, une boucle pendante tel un pirate de la musique à l'oreille et la chevelure libre, volant au même rythme que l'archet, le violoniste d'exception a procuré à son public un moment unique, inoubliable. Au sommet.

Parlant parfaitement bien le français, il a terminé les rappels en exécutant le 24ème Caprice de Paganini, clin d'oeil à l'artiste-peintre dont il a invité les auditeurs à découvrir l'oeuvre "magnifique".

Un moment de grâce et de communion qui sera gravé dans les mémoires des quelques 500 privilégiés présents ce soir là...

dimanche 5 mai 2013

Les jardins de Monet à Giverny




Profitant d'une escapade parisienne printanière, j'ai pu découvrir les jardins du peintre impressionniste Claude Monet à Giverny. Après 45 minutes de train direction Rouen puis 20 minutes de bus entre Vernon et Giverny, me voilà arrivée.
Et quelle merveille!
Claude Monet vécut ici de 1883 à 1926, soit pendant 43 années. Ce jardin est à son image, il est l’œil et la palette du peintre. Parfois organisés chromatiquement, ou au contraire, explosions de couleurs et de formes en totale liberté, les parterres fleuris ne cessent de nous surprendre par leur beauté et leur profusion. Tulipes, pensées, camélias, pivoines, forcent l’admiration. 



 C'est ici qu'il peignit les célèbres nymphéas et aménagea sa maison avec une étonnante modernité: une cuisine toute bleue, une salle à manger dont les meubles rustiques ont été peints en jaune citron...



La visite vaut largement le détour. Le jardin en lui-même est un véritable chef d'oeuvre. Et on peut en profiter pour essayer de se remémorer les tableaux de l'artiste peints sur le vif. 
Un seul regret: pour une approche plus pédagogique, des reproductions de ses œuvres auraient pu être présentées dans le jardin en regard avec le paysage...




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La Fondation Claude Monet est ouverte tous les jours du 1er avril au 1er novembre inclus

 de 9h30 à 18h00 

84, Rue Claude Monet
27620 - Giverny



dimanche 21 avril 2013

Musique de chambre au château de Tournon avec deux ensembles tchèques remarquables: le quatuor Martinu et le Trio Kinsky




Vendredi soir, le Quatuor à cordes Martinu accompagné de l'altiste français Pierre-Marie Xuereb a ouvert le bal de ce mini festival consacré à la musique de chambre.
 

Fondé en 1976, le quatuor prit le nom de Quatuor Martinu en 1985 en signe d’engagement à faire mieux connaître le nom et l’œuvre de l’un des génies de la musique tchèque: Bohuslav Martinu.

Ils ont interprété:
W.A.Mozart: quintet à cordes en sol mineur K.V.516 (avec l'altiste P.-H. Xereb) 
L. Janacek n°.2 : Lettres intimes 
C. Debussy: quatuor à cordes op. 10.

Enfin, samedi, le trio Kinsky s'est produit au château avant de rejoindre dimanche l'abbatiale de Cruas. Ce jeune ensemble piano cordes est composé de :

Jaroslava Vemerova, piano 
Lucie Sedlakova, violon 
Martin Sedlak, violoncelle


Au programme:
 J. Haydn : Trio en sol majeur, Hob XV 25 
A. Dvorak : Dumky op.9 
L.van Beethoven : Trio en ré majeur, op.70 " Geister" 
B. Martinu : Bergerettes.

Deux moments d'exception offerts aux amateurs de musique de chambre dans le cadre feutré de l'espace Broët.

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www.ville-tournon.com/chateau-musee  

dimanche 7 avril 2013

Exposition Giacometti au musée de Grenoble

Grâce à une collaboration avec la Fondation Alberto et Annette Giacometti, le musée de Grenoble présente une exposition consacrée à l'un des sculpteurs les plus marquants du XXe siècle : Alberto Giacometti (1901-1966). 
Le grand sculpteur à qui le musée rend hommage fait partie des artistes du XXème siècle que je préfère. 
    Après le foisonnement et la richesse de la dernière rétrospective parisienne en 2007-2008, celle proposée par le musée grenoblois parait maigre en terme de quantités d'oeuvres présentées. 
Epurée, l'exposition ne présente en effet que quelques sculptures, centrées autour des préoccupations de l'artiste liées à la cage et à la tête. 
Elle demeure néanmoins à voir. 
 L'exposition est visible jusqu'au 9 juin 2013.



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Musée de Grenoble
5, place Lavalette
38000 Grenoble
Tel : 04 76 63 44 44 / Fax : 04 76 63 44 10

Visite de la maison Aristide Bergès à Lancey, musée de la Houille Blanche dans l'Isère




La maison de l'industriel Aristide Bergès  (1833-1904) est un petit bijou meublé dans le goût Art Nouveau à découvrir à proximité de Villard-Bonnot. Le musée est centré autour de l'industrie de la houille blanche et de l'histoire familiale des Bergès. Il présente également des expositions temporaires. L'accrochage actuel retrace à l'aide de photographies la fermeture de l'usine de Lancey en 2008. Un témoignage émouvant laissé par cette vaste entreprise qui employa une grande partie des habitants de la vallée.


A noter:
L'un des fils Bergès, qui reprit le flambeau de l'entreprise familiale, passionné par l'art, réalisa de nombreux tableaux d'un intérêt limité, mais il entretint aussi une amitié avec le peintre Alphons Mucha, expliquant la présence de tableaux et affiches du peintre tchèque fort intéressants ainsi qu'une correspondance.

Le musée vient d'être entièrement restauré et dispose d'un parc arboré fort agréable.




INFOS PRATIQUES
Maison Bergès - Musée de la Houille blanche
40 avenue des Papeteries

Lancey 
38 190 Villard-Bonnot
Téléphone : 04 38 92 19 60 
Télécopie : 04 38 92 19 67

Entrée gratuite