mercredi 27 novembre 2013

Agnès Obel au sommet ! à l'amphithéâtre de Lyon

Deux ans après sa venue à Fourvière, où elle avait dû emprunter une chemise à la prod suite à la perte de sa valise par la compagnie aérienne, Agnès Obel revient à Lyon, et se réconcilie avec la Ville. Elle porte un deuxième album, Aventine, tout aussi réussi que le premier Philharmonics.
Plus à l'aise dimanche qu'en juillet 2011, accompagnée cette fois d'un violoncelle (la Berlinoise Anna Müller) mais aussi d'un violon, la voix est plus forte bien que toujours aussi cristalline.

Sublime Agnès! Un moment rare, intense, magique, hors du temps, qu'on voudrait bien ne jamais voir s'arrêter.
Un des plus beaux moments musicaux auxquels j'ai pu assister...


Tragédie d'Olivier DUBOIS à la Comédie de Valence


18 danseurs. 9 hommes et autant de femmes. Une musique oppressante, répétitive, entêtante, proche des battements du coeur humain. Une marche presque militaire. Les corps nus se croisent au rythme des coups. Il faut du temps. Du temps pour s'habituer à la nudité. Du temps pour dépasser la position de voyeur : celui là est plus grand, plus, petit, plus musclé... Mais passé le stade des comparaisons et analyses des corps, toute la beauté du spectacle apparaît: l'élan de vie et de mort qui les anime, la beauté du corps nu et de la carnation des peaux. La musique obsédante se mue peu à peu en un rythme electro puissant à mesure que les corps s'agitent.
Ici la nudité n'est pas un prétexte, elle est essentielle. Elle est belle.
Le jeune chorégraphe Olivier Dubois, né en 1972, a réussi son pari. Celui de nous faire oublier la nudité des danseurs, elle est une seconde peau.

POUR PLUS D'INFOS
www.olivierdubois.org
A voir à la mc2 à Grenoble les 23 et 24 janvier 2014
http://vimeo.com/49372114

mardi 26 novembre 2013

Sigmar POLKE au musée de Grenoble

Après Gerhard Richter en 2009, le musée de Grenoble présente à nouveau l'un des plus grands peintres allemands du 20ème siècle: Sigmar Polke (1941-2010.)
L'exposition contient environ 70 œuvres, des années 80 à sa mort. Elle témoigne de son désir incessant d'expérimentation technique: peinture au lapis-lazuli, toile transparente, la matière est épaisse, brillante... Fondateur du Réalisme Capitaliste avec Richter et Lueg, version allemande du pop art américain, le pouvoir de l'image a chez lui une résonance toute particulière et ses agrandissements tramées copiés sur des articles de journaux sont bien reconnaissables.

Une magnifique rétrospective, des toiles époustouflantes, se situant entre figuration et abstraction, culture populaire et imagerie sacrée, un bel hommage avant celui du MOMA qui présentera quelques 400 œuvres.

POUR PLUS D'INFOS
jusqu'au 2 février 2014
www.museedegrenoble.fr 


lundi 18 novembre 2013

Tony CRAGG au MAM de Saint Etienne

Le musée d'art moderne de saint Etienne présente jusqu'au mois de janvier 2014 une exposition consacrée au sculpteur anglais Tony CRAGG. Né en 1949 à Liverpool, Cragg fait partie du mouvement de la nouvelle sculpture anglaise avec Richard Deacon et Anisk Kapoor.


Son Oeuvre monumentale fait appel à des matériaux variés: morceaux de plastique accumulés, assemblage d'objets de récupération (rebus de verre, dès à jouets) ou matières plus nobles et plus associées à la sculpture traditionnelle comme le bois, le bronze et le marbre.
Composées de formes courbes, organiques et presque vivantes, les superbes sculptures de Cragg impressionnent par leurs dimensions: on s' y perd un moment, les contourne, les apprivoise, telle une sorte d'Alice au pays des merveilles. Certaines semblent tomber, couler, en équilibre instable à l'image de la pyramide de bouteilles de verre dans les collections du musée ..

Une exposition que les amateurs de sculpture ne peuvent pas manquer...!


POUR PLUS D'INFOS
Tony Cragg 
MAM DE ST ETIENNE
jusqu'au 4 janvier
www.mam-st-etienne.fr