dimanche 20 mai 2012

Nuit des musées au Château-musée de Tournon samedi 19 mai

Samedi soir à l'occasion de la huitième Nuit des Musées, le château-musée a ouvert ses portes jusqu'à minuit. Eclairé spécialement pour l'occasion, il a ainsi attiré 574 visiteurs noctambules. Plusieurs animations étaient proposées: Un concert de jazz par la jeune formation Trio Est dans la cour d'honneur, tandis que l'artiste Alain Signori répondait aux questions du public dans son exposition. C'est l'école de musique qui a ouvert le bal à 19h, proposant un quatuor de clarinettes et un duo de guitares dans le cadre feutré du caveau du château.



Le public a largement profité de la vue sur la nuit tournonaise grâce à la terrasse.

Le concert de Trio EST

samedi 19 mai 2012

Birdy, super découverte musicale

Une jolie découverte musicale cette semaine : Birdy, jeune anglaise de 15 ans.

http://www.youtube.com/watch?v=aNzCDt2eidg&list=ALYL4kY05133of2YSxXvYrC-ZJ2TP5VaxM&index=1&feature=plcp


"Dark Shadows" de Tim Burton au Navire à Valence


Synopsis Allo Ciné

En 1752, Joshua et Naomi Collins quittent Liverpool, en Angleterre, pour prendre la mer avec leur jeune fils Barnabas, et commencer une nouvelle vie en Amérique. Mais même un océan ne parvient pas à les éloigner de la terrible malédiction qui s’est abattue sur leur famille. Vingt années passent et Barnabas a le monde à ses pieds, ou du moins la ville de Collinsport, dans le Maine. Riche et puissant, c’est un séducteur invétéré… jusqu’à ce qu’il commette la grave erreur de briser le cœur d’Angelique Bouchard. C’est une sorcière, dans tous les sens du terme, qui lui jette un sort bien plus maléfique que la mort : celui d’être transformé en vampire et enterré vivant.
Deux siècles plus tard, Barnabas est libéré de sa tombe par inadvertance et débarque en 1972 dans un monde totalement transformé…

Enfin un super Tim Burton, qui nous réconcilie avec le réalisateur! Les décors, les costumes sont splendides, les sculptures qui prennent soudain vie très réussies... Un seul regret: certains passages sont un peu longs ou parfois légèrement gores... 


Exposition Nils Udo au Château de Hauterives

Chaque année, le palais idéal invite des créateurs à dialoguer avec le facteur Cheval.
Cet été, c'est le "land artiste" allemand Nils Udo qui présente ses photographies ainsi qu'une installation en pleine nature en hommage au créateur du palais.
Les photographies de Nils Udo sont présentées au château tandis qu'un sentier pédestre mène le visiteur à l'installation elle-même. Une installation qui peut paraître un peu décevante en comparaison des superbes oeuvres présentées dans l'exposition...

Exposition Nils Udo à Hauterives 
visible jusque fin août 2012
Entrée libre
12h-18h



 Un talus orné de quelques "totems." L'artiste nous a habitués à mieux. 

Un petit tour au Palais idéal du Facteur Cheval



La visite du palais idéal situé à Hauterives dans la Drôme constitue une belle et surprenante découverte.
Le facteur Ferdinand Cheval (1836-1924), bâtit pendant trente-trois années un temple idéal, à la sueur de son front et au gré de ses collectes de pierres de molasse. Suivant un pari fou, il imagina un monument mêlant toutes les architectures du monde et toutes les religions à celles de son imagination.
Composé d'une multitude de détails, de citations, d'un bestiaire fabuleux, on redécouvre à chaque nouvelle visite ce palais conduit par une imagination sans bornes avec le même émerveillement.

Ce monument hors norme est une référence de l'art naïf ou de l'art brut et fut classé par André Malraux en 1969. 




http://www.facteurcheval.com

Palais Idéal du Facteur Cheval


8, rue du Palais

26390 HAUTERIVES - Drôme

lundi 14 mai 2012

Neuvième nuit de tous les jazz : 14 groupes font vibrer le Train-Théâtre


Cela fait maintenant neuf années que le Train-Théâtre, associé à Jazz Action Valence, le collectif Zébracorde et le festival Crest Jazz vocal concoctent un programme riche et varié pour cette « Nuit de tous les jazz. » Et le public est fidèle au rendez-vous: plus de 500 spectateurs étaient présents samedi soir entre 19 heures et une heure du matin, arpentant les différents espaces du Train-Théâtre, dans une ambiance de festival d’une nuit.
L’évènement a réuni 14 formations, avec deux invités d’honneur : le koriste Malien Ballaké Sissoko et le violoncelliste Français Vincent Segal. Les deux musiciens ont transporté les spectateurs dans un monde où la kora, instrument traditionnel africain à 21 cordes se mêle merveilleusement à un instrument classique occidental, le violoncelle, offrant une invitation au voyage et à la méditation, un moment de douce plénitude.

 Ballaké Sissoko à la kora et Vincent Segal au violoncelle pour un moment de grâce

Ballaké Sissoko et Vincent Segal ont partagé la scène avec une cinquantaine d’autres musiciens de diverses formations, proposant de multiples variations autour du jazz : Gilles Torrent 4tet, Jazzeba, Bouhana en solo, Duo lotchen, Jean-François Baez trio, CT4C, Marteau, M’Bisha trio, la Rhinofanpharyngite, Encontros, Trivial pour swing, A voix basse et M & M.

Le duo « A voix basse » au Train-cinéma, moment d’intimité aux accents blues, soul, folk…

Place à la musique brésilienne avec Encontros dans le hall. 


M’Bisha Trio, formation née sous le signe du swing.













                             La musique énergique de « Trivial pour swing »

vendredi 11 mai 2012

"Robert Combas: Greatest Hits" au Musée d'Art Contemporain de Lyon

Saint Georges et le dragon façon... Combas

Le Musée d'Art Contemporain de Lyon consacre jusqu'au 15 juillet ses trois niveaux d’exposition (3000 m2) à l'artiste Robert Combas. Le peintre sétois, né à Lyon en 1957, y présente plus de 300 oeuvres: peintures, objets de design, sculptures... Le style Combas, depuis ses débuts avec Hervé et Richard Di Rosa, François Boisrond, au sein du mouvement de la Figuration libre, est très reconnaissable : Des tableaux ultra colorés, saturés de couleurs et de formes, avec un côté BD, pour certains, un cerne noir rappelant les Nabis, des sujets très variés faisant référence à sa vie, à la religion, aux femmes, à la culture populaire... 

 Cette exposition est un régal pour les amateurs de son travail, ils y trouveront largement leur compte. Pour ma part, j'appréciais Combas avant, parce qu'à petite dose: quelques oeuvres au musée Paul Valéry de Sète, quelques unes de temps en temps au MIAM... En sortant de cette exposition, je frôle l'overdose.  Tous nos sens sont malgré nous mis à la disposition de l'artiste: les tableaux sont de lui mais aussi les fauteuils, la musique que l'on écoute (il fait partie du groupe "les sans pattes"), la scénographie, les coulures sur les murs, les cartels explicatifs sont rédigés par lui avec ce langage cru qui lui est propre et ses fautes de grammaire... 
L'artiste est à l'image de ses œuvres, il est partout : on peut parfois le croiser dans le musée où il a passé deux mois, assister à un concert de son groupe, même la façade du musée côté parc ne lui a pas échappé..


Natures mortes... et vivantes! (Il y a quelque chose de Séraphine dans cette salle)

"Robert Combas, Greatest Hits", Musée d'art contemporain, Cité internationale, 81, quai Charles-de-Gaulle, 69006 Lyon. Tél. : 04-72-69-17-17. Du mercredi au vendredi de 11 h à 18 h, samedi et dimanche de 10 h à 19 h. Entrée : 8 €. Jusqu'au 15 juillet. Sur le Web : www.mac-lyon.com.

mardi 8 mai 2012

Die Brücke aux origines de l'Expressionnisme au musée de Grenoble

Ernst Ludwig Kirchner, L'Artiste Marcella, 1910



"Grâce à un prêt exceptionnel de 130 œuvres en provenance du Brücke-Museum de Berlin, le musée de Grenoble consacre une exposition à Die Brücke (Le Pont).Die Brücke est le premier mouvement d'avant-garde allemand et l'initiateur d'un des courants artistiques majeurs du XXe siècle : l'expressionnisme. 


Créé à Dresde en juin 1905 par Ernst Ludwig Kirchner, Fritz Bleyl, Karl Schmidt-Rottluff et Erick Heckel et rejoint ensuite notamment par Max Pechstein, Emil Nolde, Cuno Amiet et Otto Mueller, ce groupe se définit avant tout par son rejet de l'art académique.


"L'exposition Die BrÜcke a tout d'une grande exposition incontournable. Les oeuvres sont superbes, très nombreuses, on retient notamment de superbes gravures sur bois. Mais elle a aussi des grandes expositions la foule immense en ce premier dimanche du mois. A revoir en semaine, plus tranquillement ou à Berlin, au musée Die Brûcke. 


A voir au musée de Grenoble jusqu'au 17 juin. Tarif: 8 euros.L'exposition "Die Brücke. Aux origines de l'expressionnisme" est réalisée en co-production avec le musée des beaux-arts de Quimper, où elle sera présentée du 11 juillet au 15 octobre 2012. 

"L'enfant d'en haut" d'Ursula Meyer au Navire à Valence


Réalisateur
Ursula Meier
Interprètes
Léa Seydoux et Kacey Mottet Klein
Origine
France / Suisse
Durée
1h37
Date de sortie
18 avril 2012

Synopsis allo ciné

"Simon, 12 ans, emprunte l’hiver venu la petite télécabine qui relie la plaine industrielle où il vit seul avec sa sœur Louise, à l’opulente station de ski qui la surplombe. Là-haut, il vole les skis et l’équipement des riches touristes qu’il revend ensuite aux enfants de son immeuble pour en tirer de petits mais réguliers bénéfices. Louise, qui vient de perdre son travail, profite des trafics de Simon qui prennent de l’ampleur et devient de plus en plus dépendante de lui..."

Deuxième essai et tentative réussie cette fois, j'ai pu enfin voir "l'enfant d'en haut"... J'avais apprécié le premier film déconcertant d'Ursula Meyer "Home"et avait hâte de découvrir celui ci, il ne m'a pas déçue :  c'est un film juste, beau, émouvant. Centré autour de la misère sociale, affective, géographique, le film est bien plus qu'une chronique sociale. Les acteurs (Léa Seydoux et le jeune garçon Kacey Mottet Klein) sont épatants.


"Angels with dirty feet" d'Helena de Jong au GAC à Annonay

L'exposition de la franco-danoise Héléna de Jonc est à voir jusqu'au 27 mai au Groupe d'Art Contemporain d' Annonay (rue de la République.) 
L'artiste qui vit à St-Julien molin-molette et gère le GAC présente dans un ancien appartement dévolu à l'art contemporain des installations, des dessins et quelques sculptures. 
Ses portraits, réalisés au stylo bic sont remarquables. 

Du vendredi au dimanche de 15h à 18h 
Entrée libre

vendredi 4 mai 2012

Margin Call au Navire


  • Date de sortie

    2 mai 2012 (1h 47min
  • Réalisé par
  • Avec

  • Synopsis allo ciné


    "Pour survivre à Wall Street, sois le premier, le meilleur ou triche. La dernière nuit d’une équipe de traders, avant le crash. Pour sauver leur peau, un seul moyen : ruiner les autres…"
  • Partie pour la séance du film "L'enfant d'en haut" d'Ursula Meyer, je me suis malencontreusement trompée de salle!!, et j'ai pu découvrir "Margin call" par le fruit du hasard... N'étant pas du tout amateur de films sur le monde financier et en particulier celui de la bourse, je n'y serai pas allée volontiers. Mais c'est un très bon film et les personnages sont excellents. Le hasard fait parfois bien les choses! Il ne me reste plus qu'à retenter ma chance pour "l'enfant d'en haut".

mardi 1 mai 2012

"Salves" de Maguy Marin au théâtre Bel Image à Valence



conception : Maguy Marin
Avec : 7 interprètes
Durée : 1h10
en collaboration avec Denis Mariotte
lumières Alexandre Béneteaud
conception et réalisation du dispositif scénique Michel Rousseau
éléments d'accessoires Louise Gros avec Pierre Treille
réalisation des costumes Nelly Geyres
son Antoine Garry


"Lampe-torche à la main, sept interprètes traversent à toute vitesse une kyrielle de moments rudes ou fulgurants. « Salves » a les tonalités de la guerre civile espagnole, des graffitis écrits à la va-vite sur les murs de Prague,
mais aussi des désastres à venir auxquels les danseurs répondent en contre-force. Il n'y a pas d'histoire, mais des réminiscences ; il y a beaucoup de vie qui se terre, qui se tisse et qui s'impose au monde, même si finalement elle s'éteint dans l'absurde éclat d'un banquet."

Aucun spectacle n'aura engendré en moi autant de sentiments partagés et contradictoires.
Salves est à la fois sublime et exaspérant, à la limite du supportable.
Physique, fatigant, pour les yeux, les oreilles et les nerfs, ces magnétophones qui se mettent en route et s'arrêtent brusquement, cette absence de véritable musique et une pénombre parfois interrompue par une lumière aveuglante et clignotante, des danseurs qui ne cessent de courir en tous sens...
L'histoire, la guerre, le meurtre, la séparation ou la destruction sont évoqués avec force par sept corps sans repos, des objets symboliques cassés, brisés, éclatés en morceaux qu'on essaie ensuite désespérément de réparer, avant une scène finale mémorable de banquet apocalyptique. .
A l'image des danseurs, le spectateur ne sort pas indemne de cet ultime combat.

« Sortir de son lit en parlant d’une rivière » d'Emmanuel Regent au château des Adhémar




 « Sortir de son lit en parlant d’une rivière » signifie divaguer d’après la définition qu’en donne le Littré.
C’est aussi le titre poétique de l’exposition d’Emmanuel Regent présentée jusqu’au 10 juin au Château des Adhémar à Montélimar.

Emmanuel Regent est un artiste né en 1973 à Nice, diplômé de l’école Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris. L’exposition, dont le thème principal est l’astronomie, fait appel à différentes techniques : sculptures, assemblages, « ready-made », dessins au stylo à pointe fine, installations, vidéo… Elle présente quelques belles installations comme cette étoile ready-made (Déneb du cygne, 2010) visible en extérieur, composée d’escabeaux mis bout à bout, dont tout le sens apparaît depuis le chemin de ronde, ou une constellation peinte associée à un globe argenté visible dans la dernière salle.

Pour plus d’infos

Château des Adhémar

www.ladrome.fr

Déneb du cygne, 2010