lundi 29 juillet 2013

Le Mucem, un fabuleux écrin pour le nouveau musée de Marseille

Si l'innovation en architecture ne paie pas toujours, on peut dire que Marseille elle, aura bientôt son Guggenheim. L'architecture inspirée par la Casbah marocaine proposée par Rudy Ricciotti pour le MUCEM à Marseille est à couper le souffle. Qu'on y accède par la passerelle du fort Saint-Jean nous déposant sur le toit terrasse café, ou par le bord de mer, cette merveilleuse coque noire ornée de trous tout en transparence et en opacité nous happe, nous envahit, et finit par nous séduire totalement. A l'image d'une mantille dont l'ombre reproduit la forme et la couleur, elle couvre l'espace et l'envahit progressivement.



Si l'architecture m'a totalement séduite, je ne peux en dire autant de l'exposition et de la présentation des collections permanentes. Très peu d'espaces y sont dévolus et la présentation est assez simpliste. Alors que trois cafés, une boutique, un auditorium et une bibliothèque occupent l'espace du MUCEM, que des bureaux entièrement vitrés cachent la vue sur la mer aux visiteurs, (d'ailleurs, peut-on vraiment travailler avec une telle vue??) seules deux salles sont dévolues aux collections permanentes... Signe peut-être de l'évolution du rôle du musée dans notre société (A méditer...)

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http://www.mucem.org

vendredi 19 juillet 2013

Une exposition à voir au MAC de Lyon jusqu'au 21 juillet 2013: Daniel Firman, La matière grise


Né en 1966 à Bron, Daniel Firman vit et travaille à Bruxelles. Le musée d'art contemporain de Lyon présente son travail, créations récentes et travaux plus anciens, jusqu'au 21 juillet.
Ses sculptures originales et déroutantes s'inspirent de la tradition et des références à l'histoire de l'art afin de mieux les détourner, elles jouent avec le mouvement, se lancent des défis physiques.
Ainsi, dans Rotomatic, une machine à laver posée sur un socle, ready-made glorifié, pouvant au premier regard évoquer le travail d'un Bertrand Lavier ou d'un Marcel Duchamp, père du ready-made, tourne sur elle-même à la vitesse des programmes de lavage.
Un tableau relief visible un peu plus loin a été réalisé... à coups de langue!


Pour Duo, c'est la technique du moulage sur le corps figé de sept danseurs qu'a revisitée l'artiste, chacun des danseurs ne connaissant pas la pose réalisée par le précédent. Le tout est présenté sous la forme d'une suite logique qui n'en est pas une à l'origine, à la manière d'un cadavre exquis.

Le processus de création est dans son travail un élément capital.


Avec l'œuvre la plus étonnante de l'exposition, Nasutamanus, Firman présente un éléphant taille réelle et à l'aspect très réaliste, animal associé habituellement à la lourdeur, en suspension dans les airs comme s'il était maintenu à l'envers par une trompe-ventouse. Il rompt ainsi avec l'idée de la sculpture traditionnelle: pas de socle, une présentation à l'envers et l'idée de lourdeur disparaît... en toute légèreté!

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jeudi 18 juillet 2013

Fabuleux concert de Cocorosie au théâtre de Fourvière à Lyon

Hier soir sur les hauteurs de Lyon, dans le site antique de Fourvière avait lieu le concert de cocorosie. Les deux Américaines, dont la carrière a commencé il y a dix ans déjà, étaient de passage en France pour présenter leur dernier album Tales of a grass widow.


Parés de costumes brillants coordonnés, Bianca et Sierra ont ravi le public composé de quelques 3000 spectateurs installés sur les pierres dans la pénombre des chaudes Nuits de Fourvière.
A l'aide d'une harpe, d'une flûte, d'un pianiste et d'un "beat-boxer" de génie, les deux voix si opposés et en même temps si enchanteresses des soeurs Cassady nous ont littéralement transportés. La magie du titre "Tears for Animals" a opéré.
Ce dernier album est à l'image des précédents, à l'image de ses auteurs et de leur univers si particulier: littéralement enchanteur.

Sinead o'Connor a suivi les Cocorosie pour une ambiance plus intimiste aux accents irlandais et à la douceur caractéristique.


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Les Nuits de Fourvière


lundi 15 juillet 2013

Visite des jardins du château du Touvet en Isère


Situé entre Savoie et Dauphiné, à mi-chemin entre Grenoble et Chambéry, bâti à 300 mètres d'altitude, le château du Touvet date essentiellement du 18eme siècle. De l'ancien château féodal subsistent les mur d'enceinte ainsi qu'une partie des douves et des tours. C'est le comte Pierre de Marcieu qui, au milieu du 18eme siècle, imagine les jardins, dont le spectaculaire escalier d'eau qui a conservé son réseau hydraulique d'origine alimenté par un torrent. La composition de ces jardins rappellent les jardins italiens.


Classé monument historique, labellisé jardin remarquable, le site offre une agréable visite et un beau point de vue sur la vallée et les montagnes aux sommets enneigés. Il est encore aujourd'hui une propriété privée.

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Possibilité de visite des jardins ou des jardins + le château
(7,50€-4,50€)