jeudi 26 avril 2012

Propagandia, une première représentation à Portes



Mardi et mercredi derniers, la Compagnie les Décatalogués a présenté sa dernière création « Propagandia » sur la scène du Train-Théâtre à l’issue d’une résidence. Comme dans plusieurs autres spectacles de la compagnie, le thème central est la manipulation.


Construit autour d’un rassemblement de citoyens, (les spectateurs eux-mêmes) venus écouter lors d’une convention Monsieur G accompagné par son fidèle acolyte Monsieur B, le spectacle nous présente les dangers du pouvoir du « contrôle des masses » décliné en neuf stratégies (le fichage, la diversion, l’infantilisation…)

Avec comme armes la magie contemporaine, en particulier la technique stupéfiante du mentalisme et l’humour, les « Décatalogués » nous entrainent dans un spectacle jubilatoire, une création humoristique mais aussi une critique acerbe des dérives de notre société.


PROCHAINEMENT AU TRAIN-THEATRE
Romain Didier « au singulier », avec en première partie « Courants d’airs »
Samedi 5 mai à 20h 30
04 75 57 14 55

lundi 23 avril 2012

Artus, des plateaux télévisés à la scène du Comedy Palace






Artus, l’un des jeunes humoristes de l’émission « On n’demande qu’à en rire » était l’invité du Comedy Palace le week-end dernier. Le comique montpelliérain était venu présenter son nouveau spectacle, un one-man-show autobiographique intitulé « Artus de A à S ».

Avec un sérieux sens de l’autodérision, ce dernier nous a fait partager son angoisse de la balance, son expérience passée d’animateur de centre de loisirs ou de cuisinier… Le public semble avoir apprécié l’humour du jeune homme de 24 ans repéré par l’équipe de Laurent Ruquier au festival d’Avignon l’an dernier. A l’issue de son show, il a donné rendez-vous aux spectateurs dans le hall du Comedy Palace, acceptant volontiers de poser pour une photographie avec de jeunes fans ou de signer une dédicace.

POUR EN SAVOIR PLUS

comedypalace.fr

dimanche 22 avril 2012

2ème Tremplin chorégraphique Rhône-Alpes


Samedi après-midi au théâtre de la ville s’est déroulé le deuxième Tremplin Chorégraphique Rhône-Alpes « Nouveaux talents ». Ce tremplin est organisé à l’initiative de la compagnie romanaise Chor’art en collaboration avec la Fédération des Œuvres Laïques dans le cadre du festival « Danse au fil d’avril ». L’objectif du Tremplin est de faire découvrir de nouveaux talents de la région, dans tous les styles de danse.
Une dizaine de créations de danseurs amateurs ou professionnels se sont succédées.
A l’issue du spectacle, le jury, composé de trois professionnels de la danse, a annoncé le prix du public, remporté par la compagnie Chor’art junior et a annoncé le prix du jury catégorie professionnel compagnie Ap’art avec « Issue de secours » et « Por Bulerias » par le Centre Culturel Hispanique.
La soirée s’est achevée par un temps d’échange entre les membres du jury et la salle.

POUR PLUS D’INFOS
chorart-compagnie.e-monsite.com
Samedi 4 mai à 20h 45 au théâtre de la ville, la compagnie Confidences, lauréate du premier tremplin, présentera sa création « Silence et si ? » en première partie de « La veste », compagnie  8.

samedi 21 avril 2012

Le prestigieux Quatuor à cordes tchèque Martinu en concert au château-musée de Tournon


Vendredi soir, l'ancienne salle d'audience du tribunal d'instance du château a subi une nouvelle métamorphose. Après avoir été transformée en salle d'exposition en 2010, l'espace Broët, qui a déjà accueilli les oeuvres de Dragan Dragic, Colette Bonzo et abritera à partir du 5 mai prochain les assemblages d'Alain Signori est devenue le temps d'une soirée d'exception le théâtre d'un concert de musique de chambre. Devant environ 80 personnes, la salle du tribunal a fait oublier les sentences du juge prononcées ici depuis 1880, le Quatuor tchèque Martinu s'est installé sur l'estrade qui abritait autrefois les juges et l'acoustique s'est révélée exceptionnelle, parfaitement adaptée à l'organisation de petites formations comme celle-ci. 
Au programme de cette soirée musicale d'exception:

Beethoven : Quatuor  en mi bémol  op. 74
Janacek : Quatuor No 2. " Lettres intimes " ( 1928) 
Dvorak :  Quatuor "américain" en fa majeur op.96

Quelques informations sur le Quatuor Martinu:

Le Quatuor Martinu, d'abord appelé Havlak, fut fondé en 1976. Il connaît rapidement une carrière internationale et le monde musical le considère comme l'un des ensembles les plus représentatifs de la tradition tchèque.
Sa riche activité de concerts l'amène à jouer sur de prestigieuses scènes internationales ; il est également invité dans de nombreux festivals en Grande -Bretagne, aux Pays-Bas, en Allemagne, en France...

Lubomir Havlak, 1er violon .En 1976 , il fonde le Quatuor Havlak qui prendra le nom de Quatuor Martinu 10 ans plus tard. Outre ses activités avec le Quatuor Martinu, il enseigne et dirige des orchestres de chambre .Il joue également avec l'orchestre de la radio tchèque en tant que soliste.

Libor Kanka, 2ème violon .Il a commencé à jouer du violon avec son père à l'âge de cinq ans. Il est , avec Lubomir Havlak, l'un des fondateurs du Quatuor Martinu. Il est membre de deux orchestres de Pragois avec lesquels il joue dans le monde entier. Libor Kanka est un violoniste accompli.

Zbynek Padourek, alto. Il a été pendant presque vingt ans l'altiste du Quatuor Kocian avec lequel il a enregistré l'ensemble des quatuors de Hindemith qui obtînt le Prix de l'Académie Charles Cros en 1997. Il a rejoint le Quatuor Martinu en 2010.Il enseigne au conservatoire de Pilsen.

Jitka Vlasankova, violoncelle. Lorsqu'elle ne joue pas avec le Quatuor Martinu, elle donne des récitals en tant que soliste en République Tchèque et à l'étranger et enregistre pour la radio tchèque. Elle est également membre du duo tchèque pour violoncelles et du Trio Panocha. Depuis 2000, elle enseigne au Music Gymnasium de Prague.

www.martinuquartet.eu



lundi 16 avril 2012

Twixt de Coppola


Synopsis allo Ciné


"Un écrivain sur le déclin arrive dans une petite bourgade des Etats-Unis pour y promouvoir son dernier roman de sorcellerie. Il se fait entraîner par le shérif dans une mystérieuse histoire de meurtre dont la victime est une jeune fille du coin. Le soir même, il rencontre, en rêve, l’énigmatique fantôme d’une adolescente prénommée V. Il soupçonne un rapport entre V et le meurtre commis en ville, mais il décèle également dans cette histoire un passionnant sujet de roman qui s’offre à lui. Pour démêler cette énigme, il va devoir aller fouiller les méandres de son subconscient et découvrir que la clé du mystère est intimement liée à son histoire personnelle."


J'ai cru pendant la première demi-heure, que j'allais aimer ce film. Vraiment aimer. Une ville étrange, des personnages mystérieux : un écrivain raté, une petite poupée gothique adorable en la personne de la ravissante Elle Fanning (Somewhere), des images à l'esthétique très travaillée... Et bien, non, il faut se rendre à l'évidence, Coppola (père) n'est plus ce qu'il était. Cette histoire embrouillée mêle trop d'idées à la fois, on perd rapidement pied mais pas de la même manière que dans les films de David Lynch, où l’incompréhension fait tout le charme.  
Mieux vaut revoir encore et encore son sublime "Dracula".    

dimanche 15 avril 2012

Berthet one : L’évasion par le dessin


Berthet one en pleine séance dédicace samedi après-midi à la FNAC. 

Berthet one est l’auteur d’une première Bande Dessinée parue aux éditions Indeez en novembre dernier : « l’Evasion, journal d’un condamné. » Il était en séance dédicace samedi après-midi à la FNAC. Nourri par l’art du graffiti ou les dessins en direct de Cabut, son parcours est atypique. « L’Evasion » a été réalisée en grande partie en prison où il a passé quatre ans : « En prison, j’ai dessiné sur ce que je vivais au quotidien. » Ses dessins passent en revue les difficultés d’un quotidien derrière les barreaux.
Depuis sa sortie, il se rend régulièrement dans les collèges et lycées, ou auprès d’ados pris en charge par la DPJJ (Direction de la Protection Judiciaire de la Jeunesse) pour leur raconter son parcours, présenter sa BD : « Ce qu’il y a de bien, c’est que ça donne un message d’espoir pour les personnes incarcérées, pour les personnes qui ont eu un petit peu mon parcours. Il y a des jeunes aujourd’hui, qui se disent - on n'est bon à rien, on vit dans une cité, c’est mort, et je leur explique que non, avec de la persévérance, du travail bien-sûr et surtout, avec une volonté de dingue, on peut arriver à faire ce qu’on veut. »
En plein succès, il n’oublie pas de penser à la suite et sortira une deuxième BD qui parlera de la banlieue avec pour héroïne une fille nommée Abigaëlle. Avant d’avouer que « l’Evasion » aura finalement une suite : « l’Evasion II ». « Parce qu’une fois sorti de prison, il se passe des choses aussi.... »


vendredi 13 avril 2012

La compagnie « Les Décatalogués » est actuellement en résidence au Train-Théâtre

La compagnie « Les Décatalogués » installée à Bourg-lès-Valence, est en résidence au Train-Théâtre pour une quinzaine de jours afin de préparer son prochain spectacle "Propagandia". Une nouvelle création jubilatoire dont les premières représentations seront à découvrir absolument les 24 et 25 avril prochains.


Rencontre avec Gibé QB, Monsieur G dans le spectacle, accompagné de Brice, alias Monsieur B et le metteur en scène « œil extérieur » Luc Chareyron.

Pouvez-vous présenter la compagnie ?

« La compagnie « les Décatalogués » est une compagnie de théâtre de rue et parfois de salle, quand il fait trop froid. Elle existe depuis 1995 et travaille essentiellement autour des manipulations, de quelques ordres qu’elles soient, autant médiatiques que politiques, en se servant de techniques artistiques de manipulation puisqu’on fait de la magie contemporaine et dans ce spectacle, plus spécifiquement du mentalisme.

Qu’est ce que c’est que le mentalisme ?

« Le mentalisme c’est la capacité de reproduire des effets qui semblent sortir de l’apparence normale, par exemple observer quelqu’un et être capable de déterminer des éléments de sa personnalité… En vous regardant, je devine des tas de choses sur vous par exemple…. (...) On peut découvrir plein de choses sur les gens et dans le spectacle justement, avec le public on ne s’en prive pas. »

Quel est le propos de Propagandia ?

« On suppose que c’est un rassemblement de citoyens qui vient écouter lors d’une convention Monsieur G et son fidèle acolyte Monsieur B. Ils sont là pour organiser la riposte des consciences. Apprendre à lutter contre les manipulations, tout ce qui est utilisé comme procédés politiques ou publicitaires, commerciaux, médiatiques… »

Qu’avez-vous envie de dire au public pour lui donner envie de venir voir le spectacle ?

« Ils peuvent gagner de l’argent en vrai. Globalement, ça peut vraiment changer toute leur vie. Mais ça, c’est un peu comme n’importe quel spectacle peut-être. Il ne faut pas qu’ils aient peur. N’ayez pas peur. (Rires.) »

POUR EN SAVOIR PLUS :
Propagandia
Compagnie Les Décatalogués
Mardi 24 avril à 20h 30
Mercredi 25 avril à 18h 30
Tarifs : 13, 50 €/ 10, 50 €
http://www.train-theatre.fr/
04 75 57 14 55
http://www.decatalogues.com/

vendredi 6 avril 2012

Les Brigitte, révélation scène de l’année aux dernières victoires de la musique triomphent au Train-Théâtre






B comme Brigitte. Une lettre projetée en fond de scène sur un écran géant. Brigitte Bardot, Brigitte Fontaine? Un prénom « au féminin pluriel » qui cache en fait un duo de chic et de choc, une brune au carré lisse impeccable et à grosses lunettes rondes, Sylvie Hoarau, une grande blonde au front orné d’un bandeau hippy chic, Aurélie Maggiori. Les Brigitte viennent de remporter une victoire de la musique dans la catégorie révélation scène en mars dernier. Elles étaient au Train-Théâtre jeudi soir pour un concert à guichet fermé. Une occasion pour le public portois de découvrir sur scène ces deux filles qui ont marqué l’année 2011.
Avec Brigitte, on s’attend à ce que le concert soit un véritable show. Et le spectacle est à la hauteur de leur personnalité. Après une arrivée auréolée de mystère triomphale, dissimulées sous une cape presque monacale, les Brigitte laissent soudain tomber le voile révélant chacune une robe que n’aurait pas reniée Jessica Rabbit, fendue jusqu’en haut de la cuisse, strass et paillettes ambiance années 70.
Drôles et un brin déjantées, les Brigitte racontent des histoires de filles d’aujourd’hui qui n’ont pas froid aux yeux, aiment «qu'on leur raconte le soir des histoires de gangsters » et s'entichent de « lascars super stars », usent parfois de « gros mots », montrent les crocs dans « la vengeance d’une louve », laissent parfois exploser les sentiments dans « je veux un enfant ». Du rythme, des voix délicieusement complémentaires, un peu d’autodérision associée à des déhanchements sexys, un plaisir non feint d’être ensemble sur scène et les Brigitte mettent le feu. Le public, en liesse, chante, se lève, les fans sont comblés par la reprise sensuelle de Ma Benz de NTM qui les a fait connaître ou celle de « I want your Sex » de Georges Michael. Après un sobre « Brigitte vous quitte », elles tirent leur révérence et la salle survoltée doit patienter un moment avant de les voir réapparaître pour les rappels. Se tenant par la taille, radieuses, elles lancent a cappella de belles vocalises sur « encore un verre » avant de terminer par une reprise de la célèbre chanson de Rocky 3 : « Eye of the Tiger.»