mercredi 29 février 2012

Le Train-Théâtre à « l’heure espagnole »

Il y avait beaucoup de monde ce mardi soir pour le concert de la chanteuse espagnole Amparo Sanchez. Vêtue de noir, coiffée d’une fleur rouge à la manière d’une danseuse de flamenco, la chanteuse a très vite charmé le public avec sa voix suave, sensuelle, sa musique métissée et sa grande générosité scénique. Un beau voyage musical qui nous a menés de l’Espagne à La Havane, entre force et fragilité, moments d’émotion pure où sa voix déchire le cœur et chansons plus énergiques.
Cette soirée était proposée en partenariat avec le festival « Regards sur le cinéma espagnol et latino-américain » qui se tiendra au cinéma le Navire de Valence du 3 au 10 mars 2012.




samedi 25 février 2012

un beau voyage "musique du monde-flamenco-jazz avec le quintet Azulejos


Le Train-Théâtre était plein pour le concert gratuit du quintet Azulejos proposé ce dernier vendredi du mois, jour de "la paye" dans la salle portoise. Pour l'occasion,cette dernière avait revêtu ses habits de guinguette, ornée de guirlandes lumineuses, des tables de bistrot installées sur le devant de la scène, une partie du public attablé autour d'une assiette ou d'un verre. Les cinq musiciens d'Azulejos ont réchauffé le public avec leur flamenco-jazz-musique du monde énergique. Le quintet, composé de Philippe Guidat, (guitare, composition) Clément Renaudie (saxophones), Yan Lacroix (basse), Vincent Beaufort (batterie) et Diego Landivar (cajon) en a profité pour faire découvrir au public quelques morceaux de son prochain album. La philosophie d'Azulejos réside dans la rencontre, l'échange, le partage avec d'autres artistes ou musiciens. Ils préparent actuellement une création pour le quintet et l'orchestre d’harmonie de l'Ardèche (dont certains musiciens étaient présents parmi le public.) Ils préparent aussi une résidence d'artiste à La Paz en Bolivie, poursuite d'un projet de collaboration commencé en 2009 avec les musiciens afroboliviens.
Prochain « c'est la paye, ça s'arrose! » : le 30 mars 2012
Le Train-Théâtre 

mercredi 22 février 2012

Concert

Mardi soir au Webster Café, c’est en compagnie du groupe jazz  ‘Spank Trio’ que l’on a pu déguster une petite soupe. 

samedi 18 février 2012

Des vents contraires de Jalil Lespert


  • Date de sortie
     (1h 31min
  • Réalisé par
  • Avec

    Synopsis allociné



    "La vie de Paul bascule le jour où sa femme Sarah disparait subitement. Après une année de recherches infructueuses, Paul est un homme brisé, rongé par le doute et la culpabilité. Sa dernière chance est peut être de tout reprendre à zéro : déménager avec ses 2 enfants à Saint-Malo, la ville où il a grandi. Mais des rencontres inattendues vont donner à ce nouveau départ une tournure qu’il n’imaginait pas."
     Lectrice assidue et fidèle des romans d'Olivier Adam, j'avais hâte de découvrir cette dernière adaptation de son roman "des vents contraires". 
    Je suis pourtant sortie de la salle très déçue;  Dès les premières minutes, on s'ennuie ferme. Contrairement à l'adaptation très réussie du livre "je vais bien ne t'en fais pas" par Jean-Pierre Améris avec Mélanie Laurent et Kad Mérad, ici les acteurs qui campent les personnages ne les rendent pas très attachants. A l'exception de Ramzy et d'Audrey Tautou qui ne font qu'une maigre apparition mais sont tous deux parfaits, tous sont en dessous de leurs prestations habituelles... Isabelle Carré en tête! Elle avait pourtant illuminé de sa présence une autre adaptation de l'auteur, "Maman est folle", d'après le roman "A l'abri de rien.."  Quelle déception!"

dimanche 12 février 2012

oh my god! de Tanya Wexler

Synopsis allo ciné

"Dans l’Angleterre Victorienne, Mortimer Granville, jeune et séduisant médecin entre au service du Dr. Dalrymple, spécialiste de l’hystérie féminine. Le traitement préconisé est simple mais d’une redoutable efficacité : donner du plaisir pour soulager les troubles ! Le docteur Mortimer y met toute sa ferveur mais bientôt une vilaine crampe à la main l’empêche de pratiquer… Avec la complicité de son meilleur ami, un passionné de nouvelles technologies, il met au point un objet révolutionnaire : le premier vibromasseur…"

Une comédie charmante à l'humour "british" qui nous plonge dans la médecine de l'époque victorienne. Attention: il serait dommage de sortir trop tôt de la salle de cinéma et de manquer le générique qui retrace l'évolution du vibromasseur depuis sa création...

vendredi 10 février 2012

Cali, encore plus proche du public en concert acoustique


Jeudi soir, le Train-Théâtre accueillait à guichet fermé le chanteur Cali pour l’une des premières dates de sa tournée acoustique.
Sur scène, un piano, un micro, deux artistes élégants en costume, chemise blanche et cravate, chapeau noir vissé sur la tête pour Steve Nieve. Le remarquable musicien accompagne Cali sur cette tournée après avoir notamment suivi Elvis Costello, Mick Jagger ou David Bowie.
Dans une ambiance plus intime et plus calme que lors d'un concert en groupe, Cali s’est assis sur le bord du piano, a esquissé quelques pas de danse, est allé à la rencontre du public en bord de scène, parcourant même en fin de concert la salle de bas en haut.
Si son public a davantage l’habitude de le voir dans le registre d’une grande énergie, sauter partout et parfois même se jeter dans la fosse, avec cette formule piano voix, toute la sensibilité et la beauté des textes sont mises à l’honneur. Les touches du piano de Steve Nieve servent de superbe écrin à ses mots.
L’émotion était palpable dans la voix du chanteur comme dans celle du public qui a repris avec enthousiasme le refrain de ses tubes créant de jolis moments de complicité.
PROCHAIN CONCERT AU TRAIN-THÉÂTRE
Amparo Sanchez
Mardi 28 février à 20h 30
www.train-theatre.fr
Réservations au 04 75 57 14 55




dimanche 5 février 2012

Bruegel, le moulin et la croix, Film polono-suédois de Lech Majewski avec Rutger Hauer, Charlotte Rampling, Michael York. (1h31).


Si les films sur l'art et les artistes sont nombreux, le point de vue adopté par celui-ci sort de l'ordinaire. Quand la plupart des productions se donnent pour objectif de retracer la vie de l'artiste sous la forme d'un biopic, le film de Lech Majewski a pour mission d'animer sous nos yeux un tableau de Bruegel l'ancien, Le Portement de croix, daté de 1564, de le décomposer plan après plan. IL ne nous apprendra rien sur l'auteur.
 Chaque scène du film correspond à une séquence du tableau, qui est composé d'environ 500 personnages. Les acteurs qui incernent ces personnages dans le film parlent très peu, comme pour ne pas dénaturer l'oeuvre du maître, ce sont les bruits du quotidien qui créent une ambiance sonore et nous plongent dans toute la dureté de ce milieu du XVIème siècle que Bruegel a su si bien rendre avec son pinceau. 

Le Portement de croix est un sujet souvent traité en peinture, comme les autres épisodes de la Passion du Christ. Le film montre l’originalité du tableau de Bruegel et la manière dont il a su rompre avec la tradition iconographique. Les personnages qui composent la scène sont les contemporains du Flamand, le Christ, personnage principal du tableau est presque invisible au milieu de cette foule étonnamment nombreuse. Les soldats romains sont remplacés par des Espagnols en tunique rouge. Au service du sens, il s'attache à nous faire mieux saisir les raisons de la composition de l'artiste. A travers les souffrances du Christ, ce sont en effet les massacres de l'inquisition espagnole que Bruegel dénonce. 

Malheureusement, bien que le film soit très réussi sur le plan esthétique, bien qu'il soit intéressant du point de vue historique par cette double lecture qu'il donne du tableau et cette étonnante reconstitution du XVIème siècle flamand, il ne parvient pas vraiment à sortir de la prouesse technique et reste cantonné à un bel exercice de style.

Le Portement de croix, 1564

samedi 4 février 2012

Entretien avec Cali, alias Bruno Caliciuri, qui sera en concert au Train-Théâtre de Portes-lès-Valence jeudi soir


Après un dernier album aux sonorités rock avec lequel il a sillonné les routes de France en groupe l’an dernier, de Zéniths en festivals d’été, Cali, véritable bête de scène, revient à la rencontre du public dans le cadre plus intime d’un concert acoustique où les mots sont mis à l’honneur. Il sera pour la première fois au Train-Théâtre ce jeudi pour un spectacle à guichet fermé.
Une autre manière de découvrir ou redécouvrir les talents d'auteur et d'interprète de cet artiste qui a vendu des centaines de milliers de disques.

Cali, le titre de votre dernier album sonne comme un « cadavre exquis » surréaliste, ce jeu qui consiste à ce que chacun des participants écrive à tour de rôle une partie d'une phrase sans savoir ce que le précédent a écrit. Pouvez-vous nous en dire plus sur son origine?
J’ai ouvert les bras pendant que je faisais mon album et j’attendais qu’un titre me tombe sur la tête. Un ami assez proche est allé à l’ouverture de la pêche dans un lac des Pyrénées, il m’a laissé un texto à six heures du matin sur lequel il avait écrit : « je suis heureux ! La vie est une truite arc-en-ciel qui nage dans mon cœur. » Et je lui ai répondu : « tu viens de trouver le titre de mon album. » Voilà, c’est aussi simple que ça.

Cet album est d’ailleurs plus rock que les précédents.
Il est plus rock oui. J’avais envie de laisser libre cours à toutes mes envies, c’est un patchwork. Il est rock mais il y a des cordes classiques avec grand orchestre, il y a des chansons plus intimistes, c’est un peu un mélange de tout ça. C’est d’ailleurs ce que certains m’ont reproché alors que d’autres ont aimé. Ca n’a pas fait l’unanimité et c’est parfait, mais j’avais envie d’une réalisation comme celle là. Juste après on est parti sur la route avec toute l’équipe qui a fait l’album, on a fait une grosse tournée rock, c’est pour ça qu’aujourd’hui on atterrit sur autre chose avec un piano voix.

Après la tournée en groupe, l'acoustique, qu’est ce que cela permet de différent?
Cela permet surtout de se recentrer sur les textes, parce que, quand il y a beaucoup d’énergie dans le public et qu’on saute partout, parfois on passe à côté des mots et cette fois-ci les mots sont à l’honneur, je les mets en avant. Je veux dire aux gens que lorsque j’écris des chansons c’est soit avec une guitare, soit avec un piano, elles sont toutes nues. Sauf que l’accompagnateur, celui qui joue avec moi, c’est Steve Nieve, c’est quelqu’un qui a fait le tour du monde avec Elvis Costello, a joué avec Sting, Springsteen, David Bowie, Mick Jagger, donc j’ai beaucoup de chance. C’est une nouvelle formule avec une personne exceptionnelle à mes côtés.

Quel est le programme prévu? Allez-vous en profiter pour tester de nouveaux morceaux ?
Ce que j’ai fait c’est que j’ai étalé tous mes disques sur mon lit et j’ai pioché des chansons qu’on a rarement jouées ou jouées il y a très longtemps, des chansons que les gens attendent, aussi évidemment des chansons du dernier album. On travaille actuellement sur de nouvelles chansons destinées au prochain album qu’on présentera sur la route. Le concert sera un mélange de tout ça. On s’est retrouvé avec beaucoup de chansons, ce qui nous permet de changer le programme tous les soirs.

Entretien réalisé le 3 février 2012

POUR EN SAVOIR PLUS
Cali en acoustique au Train-Théâtre
En première partie Charles-Baptiste
Tarif unique : 20 €
Réservation : 04 75 57 14 55

mercredi 1 février 2012

Joseph d'Anvers, chanson rock au Train-Théâtre


Joseph d’Anvers était au Train-Théâtre mardi soir avec en première partie Camel Aroui. Le chanteur Joseph d’Anvers a déjà eu plusieurs vies : étudiant en arts appliqués et à la FEMIS (école de cinéma), il côtoie le monde du septième art en tant que chef opérateur, est l’auteur de textes pour d’autres chanteurs notamment Dick Rivers ou Bashung. Il a également publié en 2010 son premier roman.
Lorsque le concert démarre, les spots éclairent la scène d'un rouge métallique, rouge comme le titre de ce troisième album « Rouge fer » qu’il est venu présenter. Le titre est un clin d’œil à l’ultime album de Bashung « Bleu Pétrole » pour qui il avait écrit la chanson « Tant de nuits. » 
Joseph d’Anvers entonne « Ma peau va te plaire », superbe chanson qui laisse la parole à une fille de joie délaissée. Les mots sont justes, la voix douce et la musique puissante. Le ton est donné. Ecrites en anglais et en français, ses chansons racontent les illusions perdues, les anges déchus et l’envie d’ailleurs. Une narration poétique d’un quotidien un peu mélancolique qui allie la force du rock à la douceur de la chanson.